Anne de Culan
Messages : 62 Date d'inscription : 28/08/2011
| Sujet: Bureau d'Agnès Sam 3 Sep - 22:05 | |
| | AuteurMessage Agnes de Carpadant
Nombre de messages: 14 Date d'inscription: 25/04/2010
| Sujet: Bureau d'Agnès Dim 25 Juil - 10:18 | |
| [narration à venir]
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| | | Agnes de Carpadant
Nombre de messages: 14 Date d'inscription: 25/04/2010
| Sujet: Re: Bureau d'Agnès Dim 25 Juil - 10:28 | |
| A la demande de Dame Anne, Agnès revint chargée d'écrit en son bureau. Sa première tâche.. Elle en était toute fière et non moins impatiente de relire ces épopées grecques et plus secrètement de découvrir ce qu'était cet amour courtois. Sa nourrice lui en avait narré quelques préceptes mais point leur intégralité. Avide elle s'installa dans un petit fauteuil, une plume à la main.
Citation: | 2. L'Iliade
L'Iliade (en grec ancien Ἰλιάς / Iliás, en grec moderne Ιλιάδα / Iliáda) est une épopée attribuée à l'aède Homère. Son nom provient du grec Ἴλιον / Ilion, autre nom de Troie. Le texte a probablement été rédigé entre 850 et 750 av. J.-C. (dates déjà mentionnées par Hérodote), soit quatre siècles après la période à laquelle les historiens font correspondre la guerre mythique qu’ils relatent.
Voici un bref résumé de l'histoire: La guerre de Troie dure depuis bientôt dix ans. Elle oppose les Achéens venus de toute la Grèce, aux Troyens et leurs alliés. Face à la cité fortifiée, les centaines de navires des assiégeants reposent sur la plage et leur servent de campement.
Chant I Agamemnon, le chef des Achéens, retient prisonnière Chryséis, fille d'un prêtre troyen d'Apollon et le dieu a envoyé une peste meurtrière sur l'armée. Le devin Calchas révélant la cause du mal, Achille adjure Agamemnon de rendre la prisonnière. Le roi finit par y consentir, mais décide de prendre en dédommagement Briséis, une belle Troyenne captive d'Achille. Furieux et se sentant spolié, ce dernier décide de cesser de combattre avec ses Myrmidons aux côtés des Achéens. Il invoque sa mère, la Néréide Thétis, qui obtient de Zeus la promesse d'une victoire troyenne.
Chant II Trompé dans son sommeil par un songe envoyé par Zeus, Agamemnon s'éveille certain de la victoire de ses troupes. À l'agora, il raconte son rêve à ses alliés, puis pour les mettre à l'épreuve, feint de vouloir quitter le siège de Troie. Les guerriers préparent leur retrait, mais Ulysse, roi d'Ithaque parvient à les dissuader de partir. Les deux armées s'apprêtent à combattre : les Achéens venus de toute la Grèce sur un grand nombre de vaisseaux feront face aux troupes des chefs troyens et de leurs alliés dardaniens, lyciens, phrygiens et thraces.
Chant III Le troyen Pâris, fils du roi Priam, est saisi d'effroi à la vue de Ménélas, dont il a enlevé l'épouse, Hélène, causant par là-même le conflit. Suite aux durs reproches de son frère, le vaillant Hector, Pâris propose aux Achéens un combat singulier l'opposant à Ménélas, afin d'éviter une hécatombe à son peuple. Tandis que, du haut des remparts de Troie, Hélène énonce les chefs grecs à Priam, le pacte est conclu. Le duel s'engage, tournant rapidement à l'avantage de Ménélas, combattant expérimenté, au détriment du frêle et jeune Pâris. Mais celui-ci est sauvé d'une mort certaine par l'intervention divine d'Aphrodite, qui le soustrait au combat et le dépose dans Troie.
Chant IV Sur l’Olympe, Zeus souhaite faire reconnaître la victoire de Ménélas, afin qu'une paix soit conclue, épargnant ainsi la ville. Mais Héra, qui souhaite ardemment la victoire des Achéens, demande à Athéna de pousser les Troyens à violer leurs serments de paix. Athéna convainc alors Pandare de décocher une flèche à Ménélas afin de briser la trêve, ce qui survient effectivement.
Pendant la revue de ses troupes, Agamemnon exhorte au combat les plus grands de ses chefs — Idoménée, les deux Ajax (Ajax fils de Télamon et Ajax fils d'Oïlée), Nestor, Ulysse et Diomède — et les combats reprennent.
Chant V Dans la furie de la bataille, les Achéens galvanisés massacrent un grand nombre de Troyens. Diomède s'illustre en particulier, soutenu par Athéna, tuant — entre-autres — Pandare et blessant Énée et sa mère, la déesse Aphrodite, venue le secourir. Les Dieux s'impliquent dans la bataille : Apollon sauve Énée et exhorte son frère Arès à s'engager aux côtés des Troyens. Ces derniers se ressaisissent et Hector, enflammé par les paroles de Sarpédon, mène ses troupes au combat. Inquiètes de ce retournement de situation, Héra et Athéna s'arment et apportent leur concours aux Achéens défaits par Arès, qui est à son tour blessé par Diomède. Enfin, dieux et déesses remontent à l'Olympe porter leur discorde devant Zeus.
Chant VI Le combat continue de faire rage, les meilleurs guerriers des deux camps s'affrontant mortellement. Cependant, après avoir évoqué les liens d'hospitalité qui unissaient naguère leurs ancêtres, Diomède et Glaucos le Lycien cessent leur duel. Hector se retire du combat et regagne la ville où il demande à Hécube, sa mère, de prier Athéna pour la victoire des Troyens. Les femmes rejoignent le temple de la déesse. Près des portes Scées, Hector fait ses adieux à son épouse, Andromaque, et à son tout jeune fils Astyanax. Il retrouve ensuite son frère Pâris et le convainc de rejoindre la bataille avec lui.
Chant VII Guidé par les plans d'Apollon et d'Athéna, Hector provoque les chefs grecs en duel. C'est Ajax, le fils de Télamon qui est tiré au sort pour l'affronter. À la faveur de la nuit, le duel doit cesser sans qu'un vainqueur ne puisse être désigné, bien qu'Hector soit blessé. Les deux hommes, en signe d'estime et de respect, s'offrent de nombreux présents. Une trêve temporaire est décidée par les deux camps. Elle est mise à profit pour honorer les nombreux morts qui jonchent le champ de bataille. Les Achéens décident et mettent en œuvre la construction d'un fossé et de solides remparts devants leurs navires déposés sur la plage.
Chant VIII Au petit jour, Zeus exige des dieux qu'ils restent neutres. Depuis les sommets du mont Ida surplombant le champ de bataille, il pèse sur sa balance d'or les destinées des deux armées. Celle-ci penche en faveur des Troyens et de fait, dès la reprise des combats, ils prennent l'avantage grâce à la fougue d'Hector, qui pousse ses troupes vers le rivage et les remparts des Achéens. Athéna et Héra ne peuvent rester sans agir face au repli des Grecs. Elles désobéissent à Zeus en secourant ces derniers, mais sont rapidement et vertement rappelées à l'ordre. Quand la nuit tombe, pour ne pas perdre leur avantage, cinquante mille Troyens campent dans la plaine.
Chant IX Dans le campement achéen, l'inquiétude est grande. Agamemnon évoque la possibilité d'abandonner le siège et rejoindre la Grèce, ce à quoi Ulysse et Nestor sont farouchement opposés. La solution serait de ramener Achille à la raison et de le convaincre de se joindre au combat. Agamemnon est prêt à s'excuser, à rendre Briséis et à couvrir Achille de présents. Il lui envoie Ulysse, Ajax et Phœnix en ambassade afin de le convaincre. Achille reçoit dignement et écoute ses compagnons mais reste inflexible : il a l'intention de regagner sa patrie dès le lendemain, et propose à Phœnix de se joindre à lui. Ulysse et Ajax s'en retournent annoncer la mauvaise nouvelle à Agamemnon.
Chant X Afin de connaître les intentions des Troyens, le chef des Achéens, sur les conseils du sage Nestor, décide d'envoyer Diomède et Ulysse espionner leurs ennemis. Dans le camp adverse, Hector envoie Dolon en reconnaissance près du campement des Grecs. Mais Dolon est capturé par les deux espions achéens puis exécuté après avoir livré des renseignements stratégiques. Durant le retour de cette expédition, Ulysse et Diomède massacrent les chefs thraces, alliés des Troyens, endormis près du feu et ramènent leurs chevaux auprès des navires. Cet exploit ravive l'espoir d'une victoire prochaine parmi les Achéens.
Chant XI Au matin, la bataille reprend, et sous la pression des exploits d'Agamemnon, les Troyens reculent jusqu'aux remparts de leur cité. Mais Zeus envoie sa messagère Iris assurer Hector de son soutien et lui indiquer de contre-attaquer dès qu'Agamemnon sera blessé, ce qui finit par survenir. Ulysse, Diomède, Machaon et Eurypyle sont touchés à leur tour et les Grecs se replient vers leurs tentes. Patrocle, le fidèle ami d'Achille, inquiet de voir revenir tant de braves guerriers durement blessés, s'inquiète de la tournure que prennent les évènements. Sur les conseils de son compagnon, il court s'informer auprès du vieux sage Nestor qui lui demande d'aller convaincre Achille de reprendre le combat. Mais Patrocle va porter secours à Eurypyle dans sa tente. Le moral des Achéens est à nouveau au plus bas.
Chant XII Ayant poursuivi les fuyards dans la plaine, ce sont désormais les Troyens et leurs alliés qui assiègent leurs ennemis avec une grande force. Sous les violents assauts d'Asios, de Sarpédon et Glaucos, les remparts vacillent, malgré la résistance héroïque des meilleurs combattants achéens. Enfin, Zeus accorde à Hector de franchir le large fossé à la tête de ses troupes et de fracasser les lourdes portes du campement. Les combattants troyens se ruent dans cette brèche. À l'intérieur des remparts, Hector fait rage, selon les desseins de Zeus.
Chant XIII Refusant la défaite imminente des Achéens et la mise à sac de leur camp et de leurs navires, Poséidon lui-même s'engage dans la bataille. Ainsi stimulés, Idoménée et Mérion, en furie, massacrent de nombreux Troyens, parmi lesquels Asios et son aurige Alcathoos. Les Troyens Énée, Pâris, Hélénos et Déiphobe s'illustrent également par leur bravoure et leurs ravages.
Malgré ces actes valeureux, les combattants troyens se replient temporairement sous une contre-attaque des grecs. Mais épaulés par Zeus, ils reprennent le dessus et réinvestissent rapidement le campement achéen.
Chant XIV La situation est désespérée et Agamemnon propose à nouveau de sonner la retraite, mais Poséidon exhorte les grecs, leur redonnant confiance. Héra, aidée d'Aphrodite, détourne Zeus de la bataille en le séduisant et le laisse endormi sur les cimes du Gargare. Zeus ainsi neutralisé, Poséidon peut désormais secourir efficacement les Achéens, qui mènent une contre-attaque rageuse et victorieuse, tuant de nombreux Troyens. Hector lui-même est blessé et doit être évacué par ses compagnons auprès du fleuve Scamandre.
Chant XV A son réveil, Zeus, furieux d'avoir été trompé par sa femme Héra, intime à Poséidon l'ordre de se tenir à l'écart de la lutte. Préoccupé par le sort d'Hector, il envoie à son chevet Apollon, qui a tôt fait de le guérir et l'inspirer. Le valeureux Troyen peut alors à nouveau semer la mort et la panique dans les rangs des Grecs. Patrocle, effrayé quitte son ami Eurypyle pour accourir vers Achille. Malgré une résistance héroïque d'Ajax auprès des navires, les Achéens épuisés cèdent et Hector arrive jusqu'aux nefs pour y mettre le feu.
Chant XVI Devant l'urgence de la situation, Achille autorise Patrocle à mener les Myrmidons au combat à condition qu'il se contente de repousser les assaillants sans chercher à prendre la cité de Troie. Ayant revêtu les armes divines qu'Achille lui a prêtées, Patrocle exhorte les Myrmidons. Il parvient à faire reculer les combattants troyens et tue Sarpédon que Zeus ne parvient à sauver. Apollon est envoyé pour récupérer son corps sans vie, et pour donner à Hector de l'ardeur au combat. Grisé par ses succès, Patrocle désobéit à Achille et pousse sa contre-attaque jusqu'aux remparts de Troie tuant encore le conducteur du char d'Hector. Il est alors sauvagement tué par le prince troyen.
Chant XVII S'engage alors une âpre bataille autour du corps de Patrocle : Hector et Énée tentent de s'en emparer ainsi que des chevaux d'Achille. Mais les Achéens, et Ménélas en particulier, défendent héroïquement la dépouille de leur compagnon. Hector parvient cependant à en arracher les armes d'Achille, son casque et son armure. Inspiré par Zeus, il repousse les combattants achéens vers les nefs, qui, soutenus par Mérion et les deux Ajax, finissent par emporter le corps de Patrocle dans leur campement.
Chant XVIII C'est à Antiloque que revient la lourde tâche d'informer Achille de la mort de son compagnon. Accablé de douleur, Achille jure de le venger et demande à sa mère Thétis de trouver Héphaïstos pour qu'il lui forge de nouvelles armes. Le dieu se met au travail. Achille quitte sa tente et bondit hors du camp pour crier sa douleur et sa rage, et ses hurlements épouvantent les Troyens. De leur côté, ceux-ci tiennent conseil, et le sage Polydamas prodigue à Hector des conseils de prudence que ce dernier ignore. Son labeur achevé, Héphaïstos remet à Thétis un bouclier magnifiquement orné, une cuirasse, un casque et des cnémides splendides pour Achille.
Chant XIX Devant l'armée achéenne, Achille se réconcilie avec Agamemnon. En échange de sa bonne volonté, il reçoit comme prévu un grand nombre de présents, dont la belle Briséis, qu'Agamemnon jure n'avoir jamais possédée. En préparation de la bataille à venir, les guerriers se restaurent, mais Achille, voulant se consacrer uniquement à la vengeance de son compagnon, refuse toute nourriture. Équipé de ses nouvelles armes, il souhaite partir au combat sur le champ, malgré les avertissements de son cheval Xanthos qui lui promet une mort prochaine.
Chant XX La discorde règne chez les dieux, que Zeus autorise à intervenir dans la bataille. Chacun choisit son camp et fourbit ses armes. Malgré l'épouvante des Troyens à la vue d'Achille, Enée s'élance vaillamment contre lui, inspiré par Apollon. Loin d'égaler Achille au combat, il est vaincu mais sauvé par Poséidon. Hector et Achille, parvenus à portée de voix, commencent à s'affronter, mais Apollon, inquiet pour la vie d'Hector, fait disparaitre celui-ci du champ de bataille. Furieux, Achille fait un grand massacre parmi les Troyens affolés.
Chant XXI Sous les coups d'Achille, de nombreux combattants de Troie se jettent et périssent dans le fleuve Scamandre, révolté d'être ainsi souillé du sang des guerriers. Aidé du fleuve Simoïs, le Scamandre combat farouchement Achille, manquant de le noyer. Héra envoie alors Héphaïstos, qui parvient à faire reculer le fleuve de son souffle brûlant. Dans la bataille, Apollon dresse Agénor contre Achille, puis finit par prendre sa place et simulant la fuite, autorise ainsi la retraite des Troyens vers leur cité.
Chant XXII Hector, malgré les supplications de ses parents Priam et Hécube, s'est résolu à combattre Achille, et l'attend seul, devant les remparts de Troie. Mais à la vue de son ennemi, il est épouvanté et prend la fuite. Tandis qu'Achille poursuit Hector le temps de faire trois fois le tour de la cité, Zeus pèse sur sa balance d'or les destinées des deux guerriers : Hector est condamné. Athéna, déguisée, ramène Hector à la raison et le convainc d'affronter son destin et Achille. Le combat ne dure guère mais avant de mourir, Hector révèle à Achille qu'il périra sous les coups de son jeune frère Pâris. Le vainqueur se saisit de la dépouille de son ennemi qu'il attache à son char et traîne jusqu'aux vaisseaux grecs sous les yeux éplorés des Troyennes, parmi lesquelles Andromaque, l'épouse d'Hector.
Chant XXIII Patrocle apparait en songe à son compagnon. Tous les Achéens se consacrent au deuil : de nombreux sacrifices sont consentis et la dépouille du jeune homme est brûlée selon la tradition. Un tombeau est élevé, et les cendres et os de Patrocle sont recueillis en attendant d'être réunis avec ceux d'Achille. Ce dernier organise des jeux funèbres qu'il dote de nombreux prix. Ainsi les guerriers peuvent montrer leur valeur à la course de char, à la lutte ou encore à la course à pieds.
Chant XXIV Achille ne peut trouver le sommeil. Pendant dix jours, il traîne chaque matin le corps d'Hector avec son char autour du tombeau de Patrocle. Mais les dieux, prenant en pitié la famille du Troyen, réprouvent son comportement et, par un procédé divin, conservent à la dépouille son bel aspect. Zeus exige de Thétis qu'elle aille convaincre son fils de rendre la dépouille à Priam. Priam, protégé par Hermès, traverse en secret les lignes ennemies pour être reçu dans la tente d'Achille. Là, il supplie ce dernier au nom de Pélée de lui rendre son fils en échange de présents. Achille y consent et propose à Priam le gîte et le couvert. Conciliant, Achille accepte également de retenir les troupes achéennes pendant douze jours, le temps pour les Troyens d'organiser des funérailles décentes à Hector. De retour à Troie, le corps du prince est présenté à la foule en larmes et de longues funérailles sont organisées
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[HRP: Je serais pour ajouter le lien wikipedia, note totalement hrp mais qui est nécessaire à mon avis pour les droits d'auteurs vu que wikipedia présente le même texte. http://fr.wikipedia.org/wiki/Iliade ]
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| | | Agnes de Carpadant
Nombre de messages: 14 Date d'inscription: 25/04/2010
| Sujet: Re: Bureau d'Agnès Dim 25 Juil - 11:03 | |
| Citation: | L'ODYSSEE
L’Odyssée (en grec ancien Ὀδυσσεία / Odusseía) est une épopée attribuée à l’aède Homère, comptant 12 109 hexamètres dactyliques, répartis en 24 chants. On pense qu’elle a été écrite après l’Iliade, vers la fin du VIIIe siècle av. J.-C. Elle est considérée comme l’un des plus grands chefs-d’œuvre de la littérature mondiale occidentale et un des deux poèmes fondateurs (avec l’Iliade) de la civilisation européenne.
1) - Résumé du récit
Elle raconte la chute de Troie et le retour d’Ulysse, roi d’Ithaque, après la guerre sujet de l’Iliade. Le titre Odyssée (en grec ancien Ὀδυσσεία / Odusseía) est formé sur le nom grec d’Ulysse (Ὀδυσσεύς / Odusseús). Le sujet est résumé dans la première strophe du poème :
* la Télémachie (chants I à IV) : Télémaque part demander des nouvelles de son père à Pylos et à Sparte, pour interroger Nestor et Ménélas. Pendant ce temps, les prétendants, à Ithaque, festoient en attendant que Pénélope choisisse l'un d'eux, et complotent contre Télémaque.
* les récits (d'Ulysse) chez Alkinoos (chants V à XII) : recueilli par le roi Alkinoos après son naufrage, Ulysse entend un aède réciter l'épisode du cheval de Troie (chant VIII), puis raconte lui-même ses aventures.
* la vengeance d'Ulysse (chants XIII à XXIV) : rentré à Ithaque, Ulysse se fait reconnaître de ses proches, massacre les prétendants et ramène la paix dans l'île.
La majorité des homéristes tend actuellement à admettre l'unité globale de l'oeuvre et attribue les disparates observables à la fois à la composition orale et à l'ambition du dessein narratif du poète.
2) - Détails du récit
Chant I L'histoire commence alors qu'Ulysse, retenu captif sur l'île de la nymphe Calypso, est incapable de rentrer chez lui retrouver sa femme Pénélope. Tous les dieux lui sont favorables, sauf Poséidon qui lui en veut pour avoir rendu aveugle son fils Polyphème (épisode narré dans le chant IX). Alors que Poséidon est parti festoyer en Éthiopie, les autres se rassemblent et Athéna demande à Zeus de permettre à Ulysse de rentrer. Zeus y consent et envoie Hermès demander à Calypso de libérer Ulysse.
Athéna se rend à l'île d'Ithaque pour conseiller Télémaque, le fils d'Ulysse, d'assembler les Achéens pour dénoncer les prétendants de Pénélope, puis de partir vers Pylos et Sparte prendre des nouvelles sur le retour de son père.
Chant II Le deuxième jour, Télémaque tente vainement de faire appel à la conscience des prétendants qui refusent avec mépris. Télémaque emprunte un navire et, accompagné de la déesse Athéna sous les traits de Mentor, se rend de nuit à Pylos.
Chant III À Pylos, il est accueilli le jour suivant par Nestor qui n'a aucune nouvelle d'Ulysse. Sur demande de Télémaque, Nestor décrit la mort d'Agamemnon.
Chant IV Télémaque part le lendemain en char vers Sparte où il est reçu par Ménélas et Hélène. Le sixième jour, Ménélas décrit son retour de Troie et annonce que Protée, le « vieil homme de la mer », lui a dit qu'Ulysse vit encore en captivité sur une île. Il invite Télémaque à rester quelques jours, offre qu'il refuse, même s'il s'avère qu'il restera encore plus longtemps à Sparte. Pendant ce temps à Ithaque, les prétendants apprennent que Télémaque est parti à la recherche de son père et décident de lui tendre un piège.
Chant V Le septième jour, de retour sur l'Olympe, Athéna réitère sa demande de libérer Ulysse et Hermès est envoyé pour présenter le message à Calypso. À l'entretien de Calypso et d'Hermès succède celui d'Ulysse et de Calypso. Le héros préfère retourner auprès de son épouse, bien qu'elle soit mortelle (vers 218-219).
Zeus annonce qu'Ulysse rejoindra les Phéaciens après 20 jours de navigation et que ceux-ci le conduiront à Ithaque.
Ulysse se construit un radeau de fortune avec lequel il partira le douzième jour. Cependant, Poséidon élève une tempête contre lui et il ne peut accoster que le 32e jour.
Chant VI Le lendemain, selon un arrangement d'Athéna, Ulysse fait la connaissance de Nausicaa, la fille d'Alkinoos, le roi phéacien. Ulysse adresse un long discours à Nausicaa et celle-ci accepte de l'aider.
Chant VII Avec l'aide d'Athéna, Alkinoos le reçoit au palais et accepte de l'aider, Ulysse décrit son arrivée en Phéacie, sans révéler son identité.
Chant VIII Le lendemain, Alkinoos invite Ulysse à un banquet en son honneur. Un aède chante la querelle d'Ulysse et d'Achille, et Ulysse est pris de larmes à ce souvenir. Pour changer les idées de son hôte, Alkinoos ordonne des jeux impromptus. Puis l'aède reprend ses chants, parmi lesquels le récit du cheval de Troie. Ulysse se trahit alors, et accepte de raconter son périple.
Chant IX Début du récit d’Ulysse : Il fait alors le récit du voyage de deux ans, entre la chute de Troie et sa captivité sur l'île de Calypso. Il relate le départ avec une flotte de douze navires quand les vents les poussèrent vers Ismare, la cité des Cicones, qui participent à la guerre de Troie aux côtés des Troyens. Ils prirent la ville par surprise et la mirent à sac. Peu empressés de repartir le même soir, ils furent attaqués par les Cicones qui étaient allés chercher de l'aide chez les voisins et durent s'enfuir à la hâte. De là, les vents les emportèrent chez les Lotophages, probablement dans une partie inconnue du monde. Ce peuple d'une grande hospitalité les accueillit et leur offrit leur nourriture : le lotos. Quiconque mangeait de ce fruit ne désirait plus repartir et Ulysse dut ramener de force quelques membres de sa flotte. Ils naviguèrent ensuite vers l'île des Cyclopes où, faits prisonniers par Polyphème qui allait les dévorer, ils purent s'échapper en perçant son œil unique, suscitant ainsi le courroux de Poséidon (le père de Polyphème).
Chant X Suite du récit d’Ulysse : Les compagnons d'Ulysse et lui même partirent pour l'île d'Éole, dieu du vent, qui tenta de les aider à rentrer chez eux en offrant à Ulysse une gourde où le dieu enferma tous les vents qui pourraient les empêcher d'arriver à bon port et en leur apportant une brise légère qui les amèneraient à Ithaque mais par malchance, un de ses compatriotes, un peu trop curieux, ouvrit la gourde et libéra sur le coup tous les vents néfastes qui s'acharnèrent sur leur pauvre navire et le détournèrent de leur but à tous, en les menant vers Télépyle, la cité des Lestrygons, peuple cannibale. Ulysse ne put s'enfuir qu'avec ce navire vers l'île de Circé, où ils restèrent un an. Cette enchanteresse ouvrit ses portes à un petit groupe dirigé par Euryloque qui, méfiant, fut le seul à rester dehors. Les hommes qui entrèrent furent transformés en porcs lors du repas et Euryloque repartit vers le navire. Ulysse courut sauver ses compagnons, rencontrant en chemin Hermès sous l'apparence d'un beau jeune homme qui lui donna un antidote, le moly. La magicienne, éprise d'Ulysse, décida de lui rendre ses hommes sous leurs formes humaines et les invita à profiter de son hospitalité.
Après un an, Ulysse décida de repartir. Circé les invita à visiter les Enfers pour que le fantôme de Tirésias leur indique le chemin du retour.
Chant XI Suite du récit d’Ulysse : Débarqué en pays cimmérien, Ulysse procéda au sacrifice, comme indiqué par Circé. Tirésias arriva, et Ulysse apprit qu'ils ne devaient pas toucher au bétail d'Hélios, le dieu du Soleil, s'ils voulaient rentrer chez eux. Il put aussi parler au fantôme de sa mère qui lui annonça que Pénélope l'attendait toujours fidèlement. Enfin, il vit ses anciens compagnons, dont Achille, qui lui fit part de son regret de la vie, et les damnés du Tartare.
Chant XII Fin du récit d’Ulysse : Ils retournèrent voir Circé, puis repartirent en mer, évitèrent les Sirènes, Charybde et Scylla malgré la perte de quelques membres de l'équipage. Une fois sur l'île de Trinacrie, affamés et ne pouvant repartir à cause de la tempête, ils dévorèrent les troupeaux d'Hélios qui les vit du haut de son char. Seul Ulysse, qui n'avait pas mangé de bétail, échappa au châtiment de Zeus qui fit chavirer le navire avec tous ses hommes. Ulysse, flottant sur un radeau pendant dix jours, parvint à l'île de Calypso où il passa les sept années suivantes.
Chant XIII Le jour suivant, le trente-cinquième, les Phéaciens lui offrent un navire, un équipage et des présents. Le soir, après un banquet, Ulysse quitte ce peuple pour rentrer chez lui.
Le lendemain, il atteint sa patrie. Athéna, d'abord déguisée en jeune berger, l'accueille. Elle l'informe des manigances des prétendants de Pénélope et le déguise en vieillard afin qu'il puisse voir ce qui se passe chez lui. Il part ensuite retrouver son loyal porcher, Eumée.
Chant XIV Ulysse, déguisé en mendiant, est accueilli par Eumée qui lui offre l'hospitalité. Ce dernier refuse de croire qu'Ulysse est encore en vie, malgré les affirmations du mendiant.
Chant XV Pendant ce temps, Athéna part chercher Télémaque à Lacédémone où il demeurait depuis un mois. Elle lui conseille de rentrer dans son pays et d'aller chez Eumée. Suivant son conseil, il échappe à une embuscade et arrive deux jours plus tard chez le porcher.
Chant XVI Le trente-neuvième jour, il rencontre donc son père que personne n'a encore reconnu sous le déguisement. Après avoir écouté Eumée, Télémaque lui demande d'aller voir Pénélope pour la prévenir de son retour. Une fois que le serviteur est parti, Athéna révèle l'identité d'Ulysse à son fils et les deux hommes montent un complot pour se débarrasser des cupides prétendants. Le soir, Eumée revient à sa cabane où Ulysse a repris son déguisement.
Chant XVII Le jour suivant, Télémaque part pour la ville où sa mère le reçoit à bras ouvert. Sans lui révéler que son père est de retour, il informe Pénélope que la nymphe Calypso le retenait sur son île. Dans l'après-midi, Ulysse et Eumée atteignent la ville et Ulysse se fait passer pour un mendiant. Le vieux chien d'Ulysse, Argos, meurt en reconnaissant son maître. Après quelques conflits mineurs pendant lesquels les prétendants insultent le mendiant, Ulysse retrouve Télémaque.
Chant XVIII Iros, mendiant attitré d'Ithaque, insulte Ulysse déguisé en mendiant. Une bagarre éclate, dont Ulysse sort vainqueur. Guidée par Athéna, Pénélope se montre aux prétendants, et donc également à Ulysse. Les insultes à l'égard d'Ulysse continuent, mais le banquet s'achève dans un calme relatif.
Chant XIX Ulysse et Télémaque s'emparent des armes accrochées aux murs du palais et les placent en lieu sûr. Ulysse parle ensuite à Pénélope sans que celle-ci le reconnaisse. Elle lui explique qu'elle ne croit pas qu'il soit mort et qu'elle ne désire pas se remarier. C'est pourquoi elle a repoussé les prétendants, leur faisant croire qu'elle tissait un linceul pour le père de son mari mais elle défaisait chaque nuit le travail accompli durant le jour. Pénélope sort en ordonnant à la nourrice Euryclée de nettoyer les pieds de son invité. En reconnaissant une cicatrice faite par un sanglier sur la jambe d'Ulysse, la nourrice comprend qu'il s'agit de son roi mais elle promet de garder le secret.
Pénélope revient et annonce à son invité qu'elle consentira à épouser celui qui sera capable de bander l'arc de son époux et d'envoyer une flèche traverser douze haches alignées, comme le faisait Ulysse.
Chant XX Le 41e jour, à l'occasion de la fête d'Apollon, le banquet commence. Ulysse subit de nouveau des insultes et des moqueries. Pendant le repas, les prétendants sont saisis d'un trouble. Théoclymène prophétise soudain leur fin funeste, et quitte l'assemblée sur les moqueries.
Chant XXI Pénélope fait préparer les armes et avise ses prétendants de sa décision. Toutefois, aucun d'eux ne peut même bander l'arc d'Ulysse. Celui-ci fait signe à deux de ses serviteurs qui l'avaient reconnu de fermer les portes. Ulysse bande l'arc sans problème et réussit l'épreuve. Télémaque, en armes, rejoint son père.
Chant XXII :Massacre des prétendants par Ulysse et Télémaque Ulysse tire sa première flèche. Cette dernière atteint Antinoos à la gorge qui s'effondre immédiatement. Ulysse révèle ensuite sa véritable identité. C'est alors que Eurymaque Supplie Ulysse de l'épargner en échange de nombreux présents. Mais l'Ingénieux ne cède pas. En effet les prétendants ont commis le délit de démesure, qui ne peut être pardonné. Ulysse, avec l'aide de son noble fils Télémaque, du brave porcher Eumée et du fidèle chevrier Euphilétos châtie tour à tour les malheureux prétendants. Sur l'injonction de Télémaque, Ulysse épargne l'aède Phémios et un serviteur du palais. Par cet acte, il se démarque d'Égisthe. Mélanthès est capturé. Il subit ensuite le pire des châtiments : on l'émascule, lui sectionne les membres, puis on jette ses restes aux chiens. Après cet épisode sanglant, Euryclée dénonce les douze servantes qui ont trahi Ithaque. Elles seront pendues après avoir été forcées de nettoyer les traces du massacre.
Chant XXIII : Pénélope reconnait Ulysse Le soir, Ulysse rejoint Pénélope qui doute encore. En accord avec Télémaque, il retarde l'annonce de la nouvelle de la mort des prétendants. Pénélope met Ulysse à l'épreuve en lui mentant sur leur lit. Ce dernier, en révélant les caractéristiques du lit, se fait enfin reconnaître. Ils se tombent dans les bras et se racontent les souffrances qu'ils ont subies durant toutes ces années.
(Nombre d'homéristes considèrent que le poème authentique s'achève avec le vers XXIII 296, qui évoque sobrement les retrouvailles charnelles des deux époux et que tout ce qui suit a été ajouté postérieurement Comme dans le cas du Prométhée enchaîné attribué à Eschyle, il est important de ne pas oublier que l'authenticité de la fin de l'Odyssée ne peut être assumée comme allant de soi.)
Chant XXIV Paix retrouvé à Ithaque Hermès conduit aux Enfers les âmes des prétendants, les autres âmes discutent entre elles de la nouvelle. De son côté, Ulysse retrouve Laërte, son vieux père, et s'en fait reconnaître. Comme la nouvelle s'est enfin répandue dans la ville, les familles des prétendants, menées par le père d'Antinoüs, tentent de venger leurs morts. Athéna s'interpose alors et ordonne la paix entre les deux camps. |
[hrp: Dans la première partie du texte: -en vert ce que je supprimerais car sans trop d'intérêt -en rouge a supprimer car hors contexte par rapport à l'époque où se joue les royaumes renaissance. La seconde partie du texte (détail du récit) on pourrait préciser en rp que c'est une retranscription partielle du livre de l'Odyssée idem pour des raisons de droit d'auteur mais peut être plus cohérent rp dans ce cas.
Mes excuses pour cette note hrp mais je ne pouvais justifier cela en rp]
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| | | Agnes de Carpadant
Nombre de messages: 14 Date d'inscription: 25/04/2010
| Sujet: Re: Bureau d'Agnès Dim 25 Juil - 14:35 | |
| Grèce passionnante, la jeune fille reposa les vélins et se redressant elle s'attaque à l'essai sur l'Amour Courtois autant dire qu'elle allait s'instruire puisque fatalement comme sa mère, sa sœur et sa nourrice lui lui avait si bien expliquer il était temps qu'elle cesse d'être une enfant. C'était injuste il est tellement plus plaisant de vivre dans l'insouciance loin du poids de la famille et quelle famille!
Citation: | L'AMOUR COURTOIS
L’amour courtois (aussi appelé la fol'amor ou fin'amor) est la façon réglementéel’art de se comporter en présence d’une noble femme de qualité, dame. Cela peut se faire sous la forme de dont on retrouve trace au Moyen Âge dans la poésie une forme poétique (poésie courtoise) et dela littérature ou littéraire (roman courtois), ces genres venant remplacer la chanson de geste et le récit épique.
Il existe différentes écoles quant à l’interprétation de l’amour courtois. Il désigne l’amour profond et véritable que l’on retrouve entre un prétendant et sa dame.
Au Moyen Âge, onOn lui attribuait alors certaines particularités courantes :
- Ll'homme doit être au service de sa dame, à l'affût de ses désirs - Il lui reste inébranlable de fidélité. - C'est un amour hors mariage, prude sinon chaste et totalement désintéressé, mais non platonique - Il est ancré dans les sens et le corps autant que l'esprit et l'âme. - L’amoureux, dévoué à sa dame doit être de rang socialement inférieur., c'est un noble de première génération en passe de conquérir ses titres de chevalerie. -Le sentiment de l'amant du prétendant est censé s'amplifier, son désir grandir et rester pourtant en partie inassouvi. - Il s’adresse souvent à une femme inaccessible, lointaine. ou d’un niveau social différent de celui du chevalier. - Elle La dame peut feindre l'indifférence. On nommait ceC’est un tourment, à la fois plaisant et douloureux --> joï (à ne pas confondre avec joie).
Ce nouveau concept devint finalement est devenu une vertu essentielle du code chevaleresque, souvent en opposition avec la loyauté envers le suzerain et difficilement conciliable avec la courtoisie au sens de galanterie, de même avec la vaillance que le chevalier devait continuer à entretenir..
Avec les troubadours, il devienten font une loi fondamentale du joy d’amor (« joie d’amour », le mot joy étant masculin en ancien[/trike] occitan). Ainsi, Cercamon (1135-1145) dit : « Rien ne me fait plus envie Qu’un objet qui toujours m’échappe » ; et Matfre Ermengau (fin XIIIe, début XIVe) : « Le plaisir de cet amour se détruit quand le désir trouve son rassasiement ».
Ce joy d’amor a presque toujours pour cause une femme, et pour objet l’amour lui-même ; il est à la fois le plaisir d’être amoureux et le vœu d’éterniser le désir, comme chez les Arabes, et est exalté par la retenue que la dame impose à son [strike]amantsoupirant.
« Nul ne peut être assuré de triompher de l’amour, s’il ne se soumet en tout à sa volonté » , dit par exemple Guillaume IX de Poitiers dict le Troubadour.
L’allégeance du soupirant à sa dame le conduit à se soumettre à une épreuve :
« Ma dame me met à l’essai et m’éprouve Pour savoir en quelle guise je l’aime », dit encore Guillaume IX de Poitiers.
Cet essai, (de l’occitan assag ou ensa) l’assag, provient de l’occitan assag ou ensag, qui signifie « essai » devient au XIIIe siècle l’épreuve héroïque de la chasteté gardée « au lit », « nue à nu » (nudus cum nuda). Ce rite de l’amour courtois prôné par les troubadours comme suprême épreuve de fin’ amor que la dame impose à son amant soupirant : - les deux amoureux couchaient nue à nue sans se toucher. Si l’amant cède au désir, c’est la preuve qu’il n’aimait pas de fin’amor.
Ainsi, l’assag est une technique du joy, que donne la fin’amor (« vrai amour »), cet amour courtois qui exempt de toute procréation. et qui était c'est une épreuve qui consiste à s'assurer de l'amour réel du soupirant.
STYLES DE POÉSIE D'AMOUR COURTOIS :
Les poésies lyriques au Moyen Âge sont de véritables chansons : leurs strophes correspondent à une phrase musicale et un refrain est toujours présent. Leur rythme chantant est défini par l'accompagnement obligatoire d'une mélodie. Les origines de la poésie lyrique peuvent être recherchées dans les chants populaires et les danses. L'influence de la culture arabe se fait sentir.
La poésie médiévale atteint son sommet dans l'art des troubadours. Le Midi, où l'économie est plus développée que dans les provinces du Nord et où la vie quotidienne est moins belliqueuse, se rend plus propice à l'art qui chante l'amour et le printemps. L'influence de cette poésie se traduit dans la langue d'oïl pendant la deuxième moitié du XIIe siècle.
Les genres poétiques sont : - la chanson de toile que les dames chantent quand elles tissent et brodent, - la chanson de croisade - la pastourelle où l'on voit des seigneurs courtiser des bergères
Plus spontanées et naturelles au début, les poésies évoluent vers des formes fixes : comme la ballade, le chant royal, le rondeau, le virelai.
La chanson de toile, aussi appelée chanson d'histoire, est un genre littéraire du Moyen Âge, ainsi appelée sans doute parce que les femmes la chantaient en travaillant. À moitié narrative, cette chanson nous expose en un petit tableau une aventure ou une simple situation d'amour. Elle est en vers de huit à dix syllabes assonantes et se compose de quelques strophes de 4, 5, 6 ou 8 vers, munies d'un refrain.
Voici la traduction en français moderne d'une des plus célèbres chansons de toile, anonyme, du XIIe siècle :
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| | | Mimmome
Nombre de messages: 91 Date d'inscription: 13/02/2010
| Sujet: Re: Bureau d'Agnès Dim 25 Juil - 16:32 | |
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| | | Agnes de Carpadant
Nombre de messages: 14 Date d'inscription: 25/04/2010
| Sujet: Re: Bureau d'Agnès Mer 6 Juil - 15:20 | |
| Des mois et des mois que la jeune fille n’avait pas pénétré dans ce bureau. Son tout premier bureau pour être tout a fait honnête. Elle se revit là enfant à relire les écrits que lui donnait dame Anne, tant de chose s’était passé depuis lors. Tantôt bonne, tantôt des plus désagréable mais au final elle retrouva le chemin de l’académie pour poursuivre ce projet qu’elle avait toujours eu en tête. Bureau de chêne si simple, plume d’oie taillé à la perfection et cette odeur d’encre qui l’apaisait… Elle s’assit derrière le pupitre et commença à mettre ses idées en ordre pour la rédaction des contes et légendes poitevins qu’elle comptait bien achever.
(je met les travaux ici ou bien au scriptoriom prévu pour les Contes et Légendes?)
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