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Anne de Culan
Messages : 62 Date d'inscription : 28/08/2011
| Sujet: Pages à corriger, pour dame de Culan Sam 3 Sep - 22:01 | |
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AuteurMessage Mimmome
Nombre de messages: 91 Date d'inscription: 13/02/2010
| Sujet: Pages à corriger, pour dame de Culan Mer 10 Mar - 18:05 | |
| Mimmome déposa sur le bureau de dame de Culan les suivants papiers, puis s'en alla.
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La littérature Latine
La littérature latine est souvent considérée comme le fondement de la littérature moderne. Bien qu'elle ait de nombreux points en commun avec la grecque, elle constitue pourtant quelque chose de complètement différent.
La littérature latine commence avec un auteur bien précis : Livius Andronicus, esclave grec affranchi par ses maîtres romains, qui traduit depuis le grec l'Odyssée, en l'appelant Iudissia . Pourquoi l'Odyssée? Pour la simple raison que l'Iliade n'aurait pas été comprise par les Romains, car elle traite de la "trahison" d Achille, chose qui aurait été inconcevable pour les Romains. Livius Andronicus, publiera quelques pièces de théâtre, mais rien d'innovateur.
En général, la littérature latine n'est pas extrêmement créative, si on fait exception du théâtre. On y retrouve principalement des œuvres à caractère historiographique ou statistique.
Les premiers poètes partie 2/3 de La Leçon : Litterature latin : Général))
Les premiers poètes, en plus de Livius Andronicus sont les suivants :
- Nevius est , selon Cicéron , un auteur qui a de l'éclat. Il naquit Grec a coté de Capua, en Campania, à l'époque Campania Felix. Ses origines de la Magna Graecia lui donnent une solide culture hellénistique, ce qui lui permet d'être affranchi tôt par ses maîtres.
Nevius "fait de l'histoire plutôt que de l'épopée." En effet, ses écrits sont souvent à caractère historiographique , bien que souvent il y accroche des épisodes mythologiques. Il écrit aussi pas mal de comédies du genre palliatae (voir "théâtre").Pour son style rude, comme dira Ennius, parsemé de cette force et de cette vivacité poétique propre à son temps, il sera mal jugé par Horace.
Son œuvre majeure est sans doute Bellum Peonicum (Guerre Punique), qui parle de la première guerre de Rome contre Carthage. L'œuvre ne se limite pas à raconter la guerre et les batailles, mais ouvre des excursus sur les origines des cités en guerre . On pense qu'elle comptaient au début environ 5000 vers, même si des vers ont été ajoutés par des postérieurs. Même à l'époque augustéenne , Bellum Peonicum est plagié par différents auteurs qui y ajoutent des morceaux.
-Ennius : Ennius est considéré comme un des premiers vrai auteurs Latin . En effet, Livius Andronicus et les autres avaient ou simplement copié des œuvres grecques, ou fait des annales (écrits historiographiques divisés par années)sur les événements de façon répétitive. C'est justement sur une sorte d'annales que Ennius se basera pour écrire sa plus grande œuvre : "Annales"
Ennius raconte en cette série de livres les premiers événements de la Rome antique, qu'ils soient mythologiques ou moins, jusqu'à environ les années -170 AD ( 170 a.C.) . La différence qui le démarque des auteurs précédents est le fait qu'il écrit de sa main entièrement une œuvre du type de l'Iliade , en faisant une célébration de la Rome Antique . Il écrit en Examètres Homériques (6 pieds par vers), ce qui le pose au niveau des grand poètes de l'Antiquité .
Ennius est aussi un grand égocentrique : il dit clairement en effet que AUCUN des auteurs latins le précédant n'est digne de se nommer POÈTE. Ainsi, des Auteurs comme Ennius ou Cecilius Statius sont complètement déclassés (voir leçons suivantes).
Ennius est aussi souvent remarqué comment étant le premier poète à se mettre au service des puissants (voir leçon sur Caton le Censeur) . Il est surtout connu pour avoir complètement changé le théâtre. En effet, il a rajouté comme arguments aux œuvres des thèmes ROMAINS, à la différence de Nevius ou Livius Andronicus qui ont seulement maintenu des thèmes du cycle Troyen (comme par exemple : Aiax, Equos Troyanus (pour Liv. Andr.))
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| | | Mimmome
Nombre de messages: 91 Date d'inscription: 13/02/2010
| Sujet: Re: Pages à corriger, pour dame de Culan Mer 24 Mar - 14:44 | |
| Les Moralisateurs :
Les Moralisateurs sont un groupe d'écrivains de différentes époques, qui se sont tous concentrés sur la décadence des mœurs romaines. On parle notamment de la perte de valeurs comme la monogamie, la famille romaine, le respect et la sobriété (recherchez Lex Oppia ) . En général, ces personnes ont été aussi une ou deux fois consuls et ont été de leur vivant très respectés. Les thématiques principales de ces auteurs sont :
- L'agriculture vécue comme vertu - La sobriété comme perfection du style - La guerre comme démonstration de la puissance romaine - Les anciennes valeurs comme la perfection accomplie de la société
Le plus important de ces moralisateurs est sans doute Marco Porcio Catone, dit Caton l'Ancien :
- Caton l'ancien est considéré comme le premier et le plus grand des moralisateurs. Ses Philippiques (apprenez ce mot) , c'est à dire ses invectives contre les "corruptions" des Romains sont restées fameuses .
La plus importante est sans doute celle contre Carthage (qui n'est pas à proprement parler une philippique) qu'il prononça en commençant avec ces mots célèbres: "Ceterum censeo Carthaginem esse delendam." Qui veut dire, en d'autres mots : C'est pour ces raisons (ceterum) que je pense(censeo) que Carthage (Carthaginem) doit être détruite(esse delenda) .
Aujourd'hui, cette phrase est mieux connue sur la forme : DELENDA CARTHAGO , en d'autres mots, il faut détruire Carthage. La figure rhétorique utilisée ici traduit un acharnement pour une cause qui nous est très chère. D'ailleurs, Caton continua à la prononcer jusqu'à sa mort dans les débats au Sénat.
Vous vous poserez tous une question: mais pourquoi Caton était-il si acharné à détruire Carthage? La réponse, la voilà: à la fin de la deuxième guerre punique il fut envoyé comme ambassadeur à Carthage, et en voyant l'opulence de la ville il en resta choqué si bien qu'il se rendit compte que la survie de Rome serait due à la mort de Carthage. Il ne vit malheureusement la fin de la ville "maudite". Il mourut quelques années avant, et il semble que ses derniers mots ont été justement : Delenda Carthago!
Un autre grand combat de Caton a été celui contre l'hellénisme, d'ailleurs, en tant que censeur il s'illustra en ce combat, si bien que plusieurs années après la fin de son mandat à cette charge on l'appelait "Le censeur". Caton pensait que la société grecque et ses valeurs étaient incompatibles avec les valeurs romaines et que leur union aurait donné lieu à une société bâtarde et vidée de son âme.
Il nous a laissé quatre œuvres majeures: - Carmen de Moribus : (Poésie sur les mœurs) Traité contre l'hellénisme - De Agri cultura : ( Sur l'agriculture) Traité sur la vertu de l'agriculture - Libri ad Marcum Fillium : (livres au Fils Marc) Livre pour l'éducation de son fils. En effet, Caton ne prit pas un précepteur grec, comme faisaient la majorité des Romains, mais enseigna à son fils la rigide vertu romaine. - Origines: (Origines) Traité historiographique.
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| | | Mimmome
Nombre de messages: 91 Date d'inscription: 13/02/2010
| Sujet: Re: Pages à corriger, pour dame de Culan Jeu 25 Mar - 15:35 | |
| CICéRON
Marcus Tullius Cicero, ou Cicéron, est le second de ces moralisateurs. Les auteurs anciens reconnaissent en lui le Père de la patrie, l’homme vertueux dans un siècle de crimes, le défenseur des lois dans l’anarchie . C'est tout dire.
Il naît à Arpino, à côté de Rome, et vit une enfance sobre loin des problèmes de la capitale. Il y apprend les bases de la morale romaine, et surtout est initié au travail d'avocat. Il ira ensuite à Rome pour compléter ses études. C'est justement avec un procès exemplaire qu'il commencera sa carrière politique. Voici un peu l'histoire .
Le père de Sextus Roscius avait été assassiné sur l'ordre de deux de ses proches, de mèche avec Lucius Cornelius Crisogonus, l'esclave affranchi favori de Sylla. Crisogonus avait mis le nom de l'homme dans les listes d'ordonnance d'interdiction d'être en mesure d'acheter aux enchères, à un prix symbolique, les grandes propriétés. Les tueurs ont essayé de se débarrasser du fils de l'homme, l'accusant de parricide. Cicéron révéla la responsabilité de Crisogonus, mais dut s'exiler pendant un peu de temps, pour éviter la vengeance de Sylla.
(Petite annecdote: l'avocat de l'accusation était à l'époque Quintus Hortensius Hortalus, considéré comme le plus grand entre les grands. Même s'il perdit le titre de plus grand avocat de Rome, il devint en tout cas ami avec Cicéron, si bien que ce dernier lui dédia une œuvre, l'Hortensius, aujourd'hui perdue.)
Néanmoins Cicéron commence comme ça une carrière politique plus que brillante. Une autre GRANDE AFFAIRE qui signera la vie politique de Cicéron est le procès de Verrès.
Celui ci est propréteur de Sicile, pendant trois ans. Pendant son mandat il écrase les villes d'impôts illégaux pour sa poche. Mais les Siciliens ne se laissèrent pas faire et déposèrent une plainte contre lui en -70. Ils refusèrent l'avocat officiel et firent appel à Cicéron. Celui-ci saisit l'affaire.
Cicéron fit une brève introduction puis passa tout de suite à l'audition des témoins. Les témoignages étaient si accablants que Verrès s'enfuit en exil à Marseille, et fut condamné à verser aux Siciliens 40 millions de sesterces, chose qu'il ne fit pas, bien sûr, étant parti.
Suite à ce procès qui le rend célèbre et très aimé par le peuple, Cicéron réussit à compléter son Cursus Honorum, et devient, finalement, consul. Il commence son mandat tranquillement, jusqu'à ce que, finalement, un événement incroyable se produise. Catilina, un membre du Sénat très populaire dans la plèbe, la classe sociale la plus basse, hourdit une conspiration. Cicéron, très bien informé grâce à ses espions, découvre ce complot et déclame au beau milieu d'une réunion du Sénat :
« Quousque tandem abutere, Catilina, patientia nostra ? » — « Jusqu'à quand, Catilina, abuseras-tu de notre patience ?... »
Suite à différentes choses, Catilina et les conjurés sont exécutés et Cicéron est nommé Parter Patriae. Malheureusement, après cette affaire, sa carrière ne continua que moyennement, en tentant de ne pas tomber dans la corruption de son temps. C 'est pour cela que nous pouvons le qualifier directement dans les Moralisateurs. Mais cette moralité lui coûta très cher .
Lors de l'éclatement de la guerre civile, il se rangea du parti de Pompée, qui défendait la république (voir César), et ce ne plut pas vraiment à César, qui le communiquera vivement à son fils Octave. César sera assassiné, mais Octave, qui prendra le pouvoir, se souviendra du vieux Cicéron, et le fera assassiner. Petite anecdote amusante : le fils de Cicéron deviendra consul AVEC Octave.[/quote]
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| | | Anne de Culan Académicien Royal de France
Nombre de messages: 731 Age: 19 Duché/Comté: Bourgogne Date d'inscription: 21/10/2008
| Sujet: Re: Pages à corriger, pour dame de Culan Jeu 1 Avr - 19:17 | |
| Coquilles corrigées.
Attention à la couleur, d'un emploi délicat sur les parchemins de notre bibliothèque.
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| | | Mimmome
Nombre de messages: 91 Date d'inscription: 13/02/2010
| Sujet: Re: Pages à corriger, pour dame de Culan Mar 6 Avr - 14:25 | |
| I. Les Auteurs classiques
1. Homère
Homère (en grec ancien Ὅμηρος / Hómêros) est réputé pour avoir été un aède (poète) de la fin du VIIIe siècle av. J.-C. C'est le premier poète grec dont les œuvres nous sont parvenues. Il était surnommé simplement « le Poète » (ὁ Ποιητής / ho Poiêtếs) par les Anciens.
La tradition veut qu'Homère ait été aveugle. Deux éléments dans les textes homériques appuient cette thèse. Tout d'abord, l'aède Démodocos, qui apparaît dans l'Odyssée pour chanter des épisodes de la guerre de Troie, est aveugle. Ensuite l'auteur de l'Hymne homérique à Apollon Délien (à l'époque attribué à Homère) déclare à son propre sujet : « c'est un aveugle, qui réside à Chios la rocailleuse ».
En fait, nous ne savons presque rien sur la vie d'Homère. Huit biographies anciennes nous sont parvenues, faussement attribuées à Plutarque et Hérodote : elles s'expliquent par l'« horreur du vide » des biographes grecs. Elles datent pour les plus vieilles de l'époque hellénistique et regorgent de détails aussi précis que fantaisistes, dont certains remontent à l'époque classique : il en ressort qu'Homère est né à Smyrne, a vécu à Chios et a trouvé la mort à Ios, une île des Cyclades. Son véritable nom est Mélesigénès ; son père est le dieu fleuve Mélès et sa mère, la nymphe Créthéis. Dans le même temps, Homère est également un descendant d'Orphée, ou un cousin, voire un simple contemporain du musicien.
Nous en avons fini avec la biographie, nous allons attaquer le plus intéressant : l'œuvre.
On lui attribue la paternité de l'Iliade et de l'Odyssée. L'œuvre épique comique Batrachomyomachia (littéralement « la bataille des grenouilles et des rats », parodie de l'Iliade) et les Hymnes homériques lui sont également attribués, quoiqu'il soit communément admis que ce sont des œuvres dérivées ultérieures.
De manière générale, dans l'Antiquité, le nom d'Homère était pratiquement équivalent à la poésie épique dans son ensemble.[/b][/quote]
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| | | Mimmome
Nombre de messages: 91 Date d'inscription: 13/02/2010
| Sujet: Re: Pages à corriger, pour dame de Culan Jeu 15 Avr - 18:11 | |
| Catulle, ou le premier vrai poète Latin
Selon les écrivains et les théoriciens du monde antique, Catulle aurait vécu entre 87 et 54. Pour la date de naissance, nous sommes sûrs, sachant que la naissance de ce dernier à été enregistrée, vu son haut statut social . Pour ce qui regarde sa mort, dans ses carmens nous avons des indices qui nous font penser à cette date.
Catulle fut un homme très riche, il naît dans une famille à Vérone, qui possède une villa à Sirmione sur le lac de Garde, et un très grand domaine à Tivoli (le père de Catulle aurait plus tard invité César rentrant des Gaules là-bas) . Bizarrement, il ne se impliqua jamais en politique, si bien que cela sera rappelé dans les Annales (sortes d'archives nationales) . En effet, pour un Romain, la politique était une base fondamentale de la vie.
Lesbie
Une partie fondamentale (à remplacer par autre chose, terme déjà employé ci-dessus) de la vie de Catulle est sa poésie à Lesbie. Apuleiu en son Apologie nous informe que le vrai nom de cette dernière était Clodia,s vraisemblablement la sœur de Publius Clodieus Pulcrus, tribun assassiné en 52 à cause de sa vie un peu mouvementée (quelques orgies et 2-3 assassinats, rien de plus ). Le mari de Lesbie était Quintus Metellius Celer, homme d'une des familles les plus puissantes à l'époque, les Caecilii Metelli .
Bien que puissant, Quintus était laid. Pour ça, Lesbie, qui était à moitié entre une garce et une catin, s'amusait avec d'autres hommes de la ville . N'a pas sa place dans ce type d'ouvrageC'était, à tout dire, une libertine , ou une femme de petite vertu.
Catulle, en arrivant à Rome, rencontre cette femme. Il tombera amoureux, et l'aimera toute sa vie. Ce n'empêchera pas à Catulle d'avoir une femme et des enfants. En effet, dans la Rome antique, l'homme devait montrer sa virilité (c'est pour ça que les Romains, toujours très intègres sur ce point, refusaient l'homosexualité grecque, "cette abbomination naturelle" ( Sall.)) sur toutes, quitte à voler les femmes au autres. D'ailleurs, certains ne parlent même pas d'amour, mais simplement d'aimants.
Catulle nous fait ce qui se passe dans sa relation avec Lesbia dans son Carmen 85 . Il y parle clairement de ses réconciliations (suivies d'une partie de jambe en l'air) , et de disputes ( suivies d'orgies de la part de Lesbia avec d'autres) . Dis donc, sacré Catulle!!!idem
De Catulle nous avons, ou du moins il nous reste, 116 carmes, des poésies. Le carmes est une composition traditionnelle latine, qui n'a pas vraiment de forme.
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Attention, veine ironique.
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| | | Anne de Culan Académicien Royal de France
Nombre de messages: 731 Age: 19 Duché/Comté: Bourgogne Date d'inscription: 21/10/2008
| Sujet: Re: Pages à corriger, pour dame de Culan Jeu 15 Avr - 20:40 | |
| Attention à ne pas confondre ironie et vulgarité, surtout dans un ouvrage destiné à notre bibliothèque.
Quelle est la numérotation de ce paragraphe ? Pourquoi les changements d'aspect graphique d'un paragraphe à l'autre ?
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| | | Mimmome
Nombre de messages: 91 Date d'inscription: 13/02/2010
| Sujet: Re: Pages à corriger, pour dame de Culan Ven 16 Avr - 12:38 | |
| Le 1er me vient d'une vieille lesson, les autres sont des nouvelles.
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| | | Anne de Culan
Messages : 62 Date d'inscription : 28/08/2011
| Sujet: Re: Pages à corriger, pour dame de Culan Sam 3 Sep - 22:01 | |
| Anne de Culan Académicien Royal de France
Nombre de messages: 731 Age: 19 Duché/Comté: Bourgogne Date d'inscription: 21/10/2008
| Sujet: Re: Pages à corriger, pour dame de Culan Lun 19 Avr - 23:05 | |
| Il faudra remettre l'ensemble en forme, avec numérotation cohérente, et usage d'une même typographie pour toutes les leçons, une fois l'ouvrage achevé.
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| | | Mimmome
Nombre de messages: 91 Date d'inscription: 13/02/2010
| Sujet: Re: Pages à corriger, pour dame de Culan Mar 20 Avr - 10:35 | |
| Je pense que ne tout cas je commencerai avec les auteurs Latin. D'ailleurs, je vais bientot finir le 1er livre : La Période Répubblicaine..
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| | | Mimmome
Nombre de messages: 91 Date d'inscription: 13/02/2010
| Sujet: Re: Pages à corriger, pour dame de Culan Mar 27 Avr - 19:13 | |
| Mimmome a écrit: | L'AMOUR COURTOIS
L’amour courtois (aussi appelé la fol'amor ou fin'amor) est la façon réglementée de se comporter en présence d’une femme de qualité, dont on retrouve trace au Moyen Âge dans la poésie (poésie courtoise) et la littérature (roman courtois), ces genres venant remplacer la chanson de geste et le récit épique.
Il existe différentes écoles quant à l’interprétation de l’amour courtois. Il désigne l’amour profond et véritable que l’on retrouve entre un prétendant et sa dame. Au Moyen Âge, on lui attribuait certaines particularités courantes :
- l'homme doit être au service de sa dame, à l'affût de ses désirs - lui rester inébranlable de fidélité. - C'est un amour hors mariage, prude sinon chaste et totalement désintéressé, mais non platonique - ancré dans les sens et le corps autant que l'esprit et l'âme. - L’amoureux, dévoué à sa dame était, normalement, d’un rang social inférieur, c'est un noble de première génération en passe de conquérir ses titres de chevalerie. -Le sentiment de l'amant est censé s'amplifier, son désir grandir et rester pourtant en partie inassouvi. - Il s’adresse souvent à une femme inaccessible, lointaine ou d’un niveau social différent de celui du chevalier. - Elle peut feindre l'indifférence. On nommait ce tourment, à la fois plaisant et douloureux --> joï (à ne pas confondre avec joie).
Ce nouveau concept devint finalement une vertu essentielle du code chevaleresque, souvent en opposition avec la loyauté envers le suzerain et difficilement conciliable avec la courtoisie au sens de galanterie, et même avec la vaillance que le chevalier devait continuer à entretenir.
Avec les troubadours, il devient une loi fondamentale du joy d’amor (« joie d’amour », le mot joy étant masculin en ancien occitan). Ainsi, Cercamon (1135-1145) dit : « Rien ne me fait plus envie Qu’un objet qui toujours m’échappe » ; et Matfre Ermengau (fin XIIIe, début XIVe) : « Le plaisir de cet amour se détruit quand le désir trouve son rassasiement ».
Ce joy d’amor a presque toujours pour cause une femme, et pour objet l’amour lui-même ; il est à la fois plaisir d’être amoureux et vœu d’éterniser le désir, comme chez les Arabes, et est exalté par la retenue que la dame impose à son amant. « Nul ne peut être assuré de triompher de l’amour, s’il ne se soumet en tout à sa volonté » , dit par exemple Guillaume IX de Poitiers.
L’allégeance du soupirant à sa dame la conduit à le soumettre à une épreuve :
« Ma dame me met à l’essai et m’éprouve Pour savoir en quelle guise je l’aime », dit encore Guillaume IX de Poitiers.
Cet essai, l’assag, provient de l’occitan assag ou ensag, qui signifie « essai » devient au XIIIe siècle l’épreuve héroïque de la chasteté gardée « au lit », « nue à nu » (nudus cum nuda). Ce rite de l’amour courtois prôné par les troubadours comme suprême épreuve de fin’ amor et que la dame imposait à son amant : - les deux amoureux couchaient nue à nu sans se toucher. Si l’amant cède au désir, c’est la preuve qu’il n’aimait pas de fin’amor. Ainsi, l’assag est une technique du joy que donne la fin’amor (« vrai amour »), cet amour courtois exempt de toute procréation et qui était une épreuve qui consistait à s'assurer de l'amour réel de l'amant.
STYLES DE POÉSIE D'AMOUR COURTOIS :
Les poésies lyriques au Moyen Âge sont de véritables chansons : leurs strophes correspondent à une phrase musicale et un refrain est toujours présent. Leur rythme chantant est défini par l'accompagnement obligatoire d'une mélodie. Les origines de la poésie lyrique peuvent être recherchées dans les chants populaires et les danses. L'influence de la culture arabe se fait sentir.
La poésie médiévale atteint son sommet dans l'art des troubadours. Le Midi, où l'économie est plus développée que dans les provinces du Nord et où la vie quotidienne est moins belliqueuse, se rend plus propice à l'art qui chante l'amour et le printemps. L'influence de cette poésie se traduit dans la langue d'oïl pendant la deuxième moitié du XIIe siècle.
Les genres poétiques sont : - la chanson de toile que les dames chantent quand elles tissent et brodent, - la chanson de croisade - la pastourelle où l'on voit des seigneurs courtiser des bergères
Plus spontanées et naturelles au début, les poésies évoluent vers des formes fixes : comme la ballade, le chant royal, le rondeau, le virelai.
La chanson de toile, aussi appelée chanson d'histoire, est un genre littéraire du Moyen Âge, ainsi appelée sans doute parce que les femmes la chantaient en travaillant. À moitié narrative, cette chanson nous expose en un petit tableau une aventure ou une simple situation d'amour. Elle est en vers de huit à dix syllabes assonantes et se compose de quelques strophes de 4, 5, 6 ou 8 vers, munies d'un refrain.
Voici la traduction en français moderne d'une des plus célèbres chansons de toile, anonyme, du XIIe siècle : Citation: | Belle Doette
Belle Doette à la fenêtre assise, Un livre lit qui au cœur ne la tient; De son ami Doon lui ressouvient, Qui loin ailleurs est allé en tournoi.
Et ore en ai deuil.
Un écuyer, aux degrés de la salle, Est descendu, a détaché sa malle. Belle Doette a descendu les marches Ne pensant pas ouïr triste nouvelle.
Et ore en ai deuil.
Belle Doette alors lui demanda : Où est Doon que je n'ai vu de longtemps ? Lui eut tel deuil que de pitié pleura. Belle Doette aussitôt se pâma.
Et ore en ai deuil.
Belle Doette alors debout dressée Voit l'écuyer, vers lui s'est dirigée. En son cœur est dolente et en souci Pour son seigneur qu'elle n'aperçoit mie.
Et ore en ai deuil.
Belle Doette à demander se prit : « Où est mon sire à qui tant d'amour doit? » - Par Dieu ne puis, dame, plus vous céler: Mort est mon sire, occis fut au joûter.
Et ore en ai deuil.
Belle Doette à son deuil s'est donnée : "Ah ! quel malheur, comte loyal et noble ! Pour votre amour je vêtirai la haire, Et sur mon corps n'aurai pelisse vaire.
Et ores en ai deuil.
Pour vous deviendrai nonne en l'église Saint-Paul.
Pour vous ferai une telle abbaye : Quand jour sera de fête proclamée, Si quelqu'un vient, en amour infidèle, De ce moutier ne trouvera l'entrée.
Et ore en ai deuil.
Pour vous deviendrai nonne en l'église Saint-Paul.
Belle Doette a fondé son moutier Qui moult est grand et deviendra plus grand. Celles et ceux y voudra attirer, Qui pour amour savent peine et malheur.
Et ore en ai deuil :
Pour vous deviendrai nonne en l'église Saint-Paul. |
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| | | Mimmome
Nombre de messages: 91 Date d'inscription: 13/02/2010
| Sujet: Re: Pages à corriger, pour dame de Culan Mar 27 Avr - 19:15 | |
| Mimmome a écrit: | 2. L'Iliade
L'Iliade (en grec ancien Ἰλιάς / Iliás, en grec moderne Ιλιάδα / Iliáda) est une épopée attribuée à l'aède Homère. Son nom provient du grec Ἴλιον / Ilion, autre nom de Troie. Le texte a probablement été rédigé entre 850 et 750 av. J.-C. (dates déjà mentionnées par Hérodote), soit quatre siècles après la période à laquelle les historiens font correspondre la guerre mythique qu’il relate.
Voici un bref résumé de l'histoire : La guerre de Troie dure depuis bientôt dix ans. Elle oppose les Achéens venus de toute la Grèce, aux Troyens et leurs alliés. Face à la cité fortifiée, les centaines de navires des assiégeants reposent sur la plage et leur servent de campement.
Chant I Agamemnon, le chef des Achéens, retient prisonnière Chryséis, fille d'un prêtre troyen d'Apollon et le dieu a envoyé une peste meurtrière sur l'armée. Le devin Calchas révélant la cause du mal, Achille adjure Agamemnon de rendre la prisonnière. Le roi finit par y consentir, mais décide de prendre en dédommagement Briséis, une belle Troyenne captive d'Achille. Furieux et se sentant spolié, ce dernier décide de cesser de combattre avec ses Myrmidons aux côtés des Achéens. Il invoque sa mère, la Néréide Thétis, qui obtient de Zeus la promesse d'une victoire troyenne.
Chant II Trompé dans son sommeil par un songe envoyé par Zeus, Agamemnon s'éveille certain de la victoire de ses troupes. À l'agora, il raconte son rêve à ses alliés, puis pour les mettre à l'épreuve, feint de vouloir quitter le siège de Troie. Les guerriers préparent leur retrait, mais Ulysse, roi d'Ithaque parvient à les dissuader de partir. Les deux armées s'apprêtent à combattre : les Achéens venus de toute la Grèce sur un grand nombre de vaisseaux feront face aux troupes des chefs troyens et de leurs alliés dardaniens, lyciens, phrygiens et thraces.
Chant III Le troyen Pâris, fils du roi Priam, est saisi d'effroi à la vue de Ménélas, dont il a enlevé l'épouse, Hélène, causant par là-même le conflit. Suite aux durs reproches de son frère, le vaillant Hector, Pâris propose aux Achéens un combat singulier l'opposant à Ménélas, afin d'éviter une hécatombe à son peuple. Tandis que, du haut des remparts de Troie, Hélène énonce les chefs grecs à Priam, le pacte est conclu. Le duel s'engage, tournant rapidement à l'avantage de Ménélas, combattant expérimenté, au détriment du frêle et jeune Pâris. Mais celui-ci est sauvé d'une mort certaine par l'intervention divine d'Aphrodite, qui le soustrait au combat et le dépose dans Troie.
Chant IV Sur l’Olympe, Zeus souhaite faire reconnaître la victoire de Ménélas, afin qu'une paix soit conclue, épargnant ainsi la ville. Mais Héra, qui souhaite ardemment la victoire des Achéens, demande à Athéna de pousser les Troyens à violer leurs serments de paix. Athéna convainc alors Pandare de décocher une flèche à Ménélas afin de briser la trève, ce qui survient effectivement.
Pendant la revue de ses troupes, Agamemnon exhorte au combat les plus grands de ses chefs — Idoménée, les deux Ajax (Ajax fils de Télamon et Ajax fils d'Oïlée), Nestor, Ulysse et Diomède — et les combats reprennent.
Chant V Dans la furie de la bataille, les Achéens galvanisés massacrent un grand nombre de Troyens. Diomède s'illustre en particulier, soutenu par Athéna, tuant — entre-autres — Pandare et blessant Énée et sa mère, la déesse Aphrodite, venue le secourir. Les Dieux s'impliquent dans la bataille : Apollon sauve Énée et exhorte son frère Arès à s'engager aux côtés des Troyens. Ces derniers se ressaisissent et Hector, enflammé par les paroles de Sarpédon, mène ses troupes au combat. Inquiètes de ce retournement de situation, Héra et Athéna s'arment et apportent leur concours aux Achéens défaits par Arès, qui est à son tour blessé par Diomède. Enfin, dieux et déesses remontent à l'Olympe porter leur discorde devant Zeus.
Chant VI Le combat continue de faire rage, les meilleurs guerriers des deux camps s'affrontant mortellement. Cependant, après avoir évoqué les liens d'hospitalité qui unissaient naguère leurs ancêtres, Diomède et Glaucos le Lycien cessent leur duel. Hector se retire du combat et regagne la ville où il demande à Hécube, sa mère, de prier Athéna pour la victoire des Troyens. Les femmes rejoignent le temple de la déesse. Près des portes Scées, Hector fait ses adieux à son épouse, Andromaque, et à son tout jeune fils Astyanax. Il retrouve ensuite son frère Pâris et le convainc de rejoindre la bataille avec lui.
Chant VII Guidé par les plans d'Apollon et d'Athéna, Hector provoque les chefs grecs en duel. C'est Ajax, le fils de Télamon qui est tiré au sort pour l'affronter. À la faveur de la nuit, le duel doit cesser sans qu'un vainqueur ne puisse être désigné, bien qu'Hector soit blessé. Les deux hommes, en signe d'estime et de respect, s'offrent de nombreux présents. Une trêve temporaire est décidée par les deux camps. Elle est mise à profit pour honorer les nombreux morts qui jonchent le champ de bataille. Les Achéens décident et mettent en œuvre la construction d'un fossé et de solides remparts devants leurs navires déposés sur la plage.
Chant VIII Au petit jour, Zeus exige des dieux qu'ils restent neutres. Depuis les sommets du mont Ida surplombant le champ de bataille, il pèse sur sa balance d'or les destinées des deux armées. Celle-ci penche en faveur des Troyens et de fait, dès la reprise des combats, ils prennent l'avantage grâce à la fougue d'Hector, qui pousse ses troupes vers le rivage et les remparts des Achéens. Athéna et Héra ne peuvent rester sans agir face au repli des Grecs. Elles désobéissent à Zeus en secourant ces derniers, mais sont rapidement et vertement rappelées à l'ordre. Quand la nuit tombe, pour ne pas perdre leur avantage, cinquante mille Troyens campent dans la plaine.
Chant IX Dans le campement achéen, l'inquiétude est grande. Agamemnon évoque la possibilité d'abandonner le siège et rejoindre la Grèce, ce à quoi Ulysse et Nestor sont farouchement opposés. La solution serait de ramener Achille à la raison et de le convaincre de se joindre au combat. Agamemnon est prêt à s'excuser, à rendre Briséis et à couvrir Achille de présents. Il lui envoie Ulysse, Ajax et Phœnix en ambassade afin de le convaincre. Achille reçoit dignement et écoute ses compagnons mais reste inflexible : il a l'intention de regagner sa patrie dès le lendemain, et propose à Phœnix de se joindre à lui. Ulysse et Ajax s'en retournent annoncer la mauvaise nouvelle à Agamemnon.
Chant X Afin de connaître les intentions des Troyens, le chef des Achéens, sur les conseils du sage Nestor, décide d'envoyer Diomède et Ulysse espionner leurs ennemis. Dans le camp adverse, Hector envoie Dolon en reconnaissance près du campement des Grecs. Mais Dolon est capturé par les deux espions achéens puis exécuté après avoir livré des renseignements stratégiques. Durant le retour de cette expédition, Ulysse et Diomède massacrent les chefs thraces, alliés des Troyens, endormis près du feu et ramènent leurs chevaux auprès des navires. Cet exploit ravive l'espoir d'une victoire prochaine parmi les Achéens.
Chant XI Au matin, la bataille reprend, et sous la pression des exploits d'Agamemnon, les Troyens reculent jusqu'aux remparts de leur cité. Mais Zeus envoie sa messagère Iris assurer Hector de son soutien et lui indiquer de contre-attaquer dès qu'Agamemnon sera blessé, ce qui finit par survenir. Ulysse, Diomède, Machaon et Eurypyle sont touchés à leur tour et les Grecs se replient vers leurs tentes. Patrocle, le fidèle ami d'Achille, inquiet de voir revenir tant de braves guerriers durement blessés, s'inquiète de la tournure que prennent les évènements. Sur les conseils de son compagnon, il court s'informer auprès du vieux sage Nestor qui lui demande d'aller convaincre Achille de reprendre le combat. Mais Patrocle va porter secours à Eurypyle dans sa tente. Le moral des Achéens est à nouveau au plus bas.
Chant XII Ayant poursuivi les fuyards dans la plaine, ce sont désormais les Troyens et leurs alliés qui assiègent leurs ennemis avec une grande force. Sous les violents assauts d'Asios, de Sarpédon et Glaucos, les remparts vacillent, malgré la résistance héroïque des meilleurs combattants achéens. Enfin, Zeus accorde à Hector de franchir le large fossé à la tête de ses troupes et de fracasser les lourdes portes du campement. Les combattants troyens se ruent dans cette brèche. À l'intérieur des remparts, Hector fait rage, selon les desseins de Zeus.
Chant XIII Refusant la défaite imminente des Achéens et la mise à sac de leur camp et de leurs navires, Poséidon lui-même s'engage dans la bataille. Ainsi stimulés, Idoménée et Mérion, en furie, massacrent de nombreux Troyens, parmi lesquels Asios et son aurige Alcathoos. Les Troyens Énée, Pâris, Hélénos et Déiphobe s'illustrent également par leur bravoure et leurs ravages.
Malgré ces actes valeureux, les combattants troyens se replient temporairement sous une contre-attaque des grecs. Mais épaulés par Zeus, ils reprennent le dessus et réinvestissent rapidement le campement achéen.
Chant XIV La situation est désespérée et Agamemnon propose à nouveau de sonner la retraite, mais Poséidon exhorte les grecs, leur redonnant confiance. Héra, aidée d'Aphrodite, détourne Zeus de la bataille en le séduisant et le laisse endormi sur les cimes du Gargare. Zeus ainsi neutralisé, Poséidon peut désormais secourir efficacement les Achéens, qui mènent une contre-attaque rageuse et victorieuse, tuant de nombreux Troyens. Hector lui-même est blessé et doit être évacué par ses compagnons auprès du fleuve Scamandre.
Chant XV A son réveil, Zeus, furieux d'avoir été trompé par sa femme Héra, intime à Poséidon l'ordre de se tenir à l'écart de la lutte. Préoccupé par le sort d'Hector, il envoie à son chevet Apollon, qui a tôt fait de le guérir et l'inspirer. Le valeureux Troyen peut alors à nouveau semer la mort et la panique dans les rangs des Grecs. Patrocle, effrayé quitte son ami Eurypyle pour accourir vers Achille. Malgré une résistance héroïque d'Ajax auprès des navires, les Achéens épuisés cèdent et Hector arrive jusqu'aux nefs pour y mettre le feu.
Chant XVI Devant l'urgence de la situation, Achille autorise Patrocle à mener les Myrmidons au combat à condition qu'il se contente de repousser les assaillants sans chercher à prendre la cité de Troie. Ayant revêtu les armes divines qu'Achille lui a prêtées, Patrocle exhorte les Myrmidons. Il parvient à faire reculer les combattants troyens et tue Sarpédon que Zeus ne parvient à sauver. Apollon est envoyé pour récupérer son corps sans vie, et pour donner à Hector de l'ardeur au combat. Grisé par ses succès, Patrocle désobéit à Achille et pousse sa contre-attaque jusqu'aux remparts de Troie tuant encore le conducteur du char d'Hector. Il est alors sauvagement tué par le prince troyen.
Chant XVII S'engage alors une âpre bataille autour du corps de Patrocle : Hector et Énée tentent de s'en emparer ainsi que des chevaux d'Achille. Mais les Achéens, et Ménélas en particulier, défendent héroïquement la dépouille de leur compagnon. Hector parvient cependant à en arracher les armes d'Achille, son casque et son armure. Inspiré par Zeus, il repousse les combattants achéens vers les nefs, qui, soutenus par Mérion et les deux Ajax, finissent par emporter le corps de Patrocle dans leur campement.
Chant XVIII C'est à Antiloque que revient la lourde tâche d'informer Achille de la mort de son compagnon. Accablé de douleur, Achille jure de le venger et demande à sa mère Thétis de trouver Héphaïstos pour qu'il lui forge de nouvelles armes. Le dieu se met au travail. Achille quitte sa tente et bondit hors du camp pour crier sa douleur et sa rage, et ses hurlements épouvantent les Troyens. De leur côté, ceux-ci tiennent conseil, et le sage Polydamas prodigue à Hector des conseils de prudence que ce dernier ignore. Son labeur achevé, Héphaïstos remet à Thétis un bouclier magnifiquement orné, une cuirasse, un casque et des cnémides splendides pour Achille.
Chant XIX Devant l'armée achéenne, Achille se réconcilie avec Agamemnon. En échange de sa bonne volonté, il reçoit comme prévu un grand nombre de présents, dont la belle Briséis, qu'Agamemnon jure n'avoir jamais possédée. En préparation de la bataille à venir, les guerriers se restaurent, mais Achille, voulant se consacrer uniquement à la vengeance de son compagnon, refuse toute nourriture. Équipé de ses nouvelles armes, il souhaite partir au combat sur le champ, malgré les avertissements de son cheval Xanthos qui lui promet une mort prochaine.
Chant XX La discorde règne chez les dieux, que Zeus autorise à intervenir dans la bataille. Chacun choisit son camp et fourbit ses armes. Malgré l'épouvante des Troyens à la vue d'Achille, Enée s'élance vaillamment contre lui, inspiré par Apollon. Loin d'égaler Achille au combat, il est vaincu mais sauvé par Poséidon. Hector et Achille, parvenus à portée de voix, commencent à s'affronter, mais Apollon, inquiet pour la vie d'Hector, fait disparaitre celui-ci du champ de bataille. Furieux, Achille fait un grand massacre parmi les Troyens affolés.
Chant XXI Sous les coups d'Achille, de nombreux combattants de Troie se jettent et périssent dans le fleuve Scamandre, révolté d'être ainsi souillé du sang des guerriers. Aidé du fleuve Simoïs, le Scamandre combat farouchement Achille, manquant de le noyer. Héra envoie alors Héphaïstos, qui parvient à faire reculer le fleuve de son souffle brûlant. Dans la bataille, Apollon dresse Agénor contre Achille, puis finit par prendre sa place et simulant la fuite, autorise ainsi la retraite des Troyens vers leur cité.
Chant XXII Hector, malgré les supplications de ses parents Priam et Hécube, s'est résolu à combattre Achille, et l'attend seul, devant les remparts de Troie. Mais à la vue de son ennemi, il est épouvanté et prend la fuite. Tandis qu'Achille poursuit Hector le temps de faire trois fois le tour de la cité, Zeus pèse sur sa balance d'or les destinées des deux guerriers : Hector est condamné. Athéna, déguisée, ramène Hector à la raison et le convainc d'affronter son destin et Achille. Le combat ne dure guère mais avant de mourir, Hector révèle à Achille qu'il périra sous les coups de son jeune frère Pâris. Le vainqueur se saisit de la dépouille de son ennemi qu'il attache à son char et traîne jusqu'aux vaisseaux grecs sous les yeux éplorés des Troyennes, parmi lesquelles Andromaque, l'épouse d'Hector.
Chant XXIII Patrocle apparait en songe à son compagnon. Tous les Achéens se consacrent au deuil : de nombreux sacrifices sont consentis et la dépouille du jeune homme est brûlée selon la tradition. Un tombeau est élevé, et les cendres et os de Patrocle sont recueillis en attendant d'être réunis avec ceux d'Achille. Ce dernier organise des jeux funèbres qu'il dote de nombreux prix. Ainsi les guerriers peuvent montrer leur valeur à la course de char, à la lutte ou encore à la course à pieds.
Chant XXIV Achille ne peut trouver le sommeil. Pendant dix jours, il traîne chaque matin le corps d'Hector avec son char autour du tombeau de Patrocle. Mais les dieux, prenant en pitié la famille du Troyen, réprouvent son comportement et, par un procédé divin, conservent à la dépouille son bel aspect. Zeus exige de Thétis qu'elle aille convaincre son fils de rendre la dépouille à Priam. Priam, protégé par Hermès, traverse en secret les lignes ennemies pour être reçu dans la tente d'Achille. Là, il supplie ce dernier au nom de Pélée de lui rendre son fils en échange de présents. Achille y consent et propose à Priam le gîte et le couvert. Conciliant, Achille accepte également de retenir les troupes achéennes pendant douze jours, le temps pour les Troyens d'organiser des funérailles décentes à Hector. De retour à Troie, le corps du prince est présenté à la foule en larmes et de longues funérailles sont organisées |
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| | | Mimmome
Nombre de messages: 91 Date d'inscription: 13/02/2010
| Sujet: Re: Pages à corriger, pour dame de Culan Mar 27 Avr - 19:15 | |
| Mimmome a écrit: | L'ODYSSEE
L’Odyssée (en grec ancien Ὀδυσσεία / Odusseía) est une épopée attribuée à l’aède Homère, comptant 12 109 hexamètres dactyliques, répartis en 24 chants. On pense qu’elle a été écrite après l’Iliade, vers la fin du VIIIe siècle av. J.-C. Elle est considérée comme l’un des plus grands chefs-d’œuvre de la littérature mondiale et un des deux poèmes fondateurs (avec l’Iliade) de la civilisation européenne.
1) - Résumé du récit
Elle raconte la chute de Troie et le retour d’Ulysse, roi d’Ithaque, après la guerre sujet de l’Iliade. Le titre Odyssée (en grec ancien Ὀδυσσεία / Odusseía) est formé sur le nom grec d’Ulysse (Ὀδυσσεύς / Odusseús). Le sujet est résumé dans la première strophe du poème :
* la Télémachie (chants I à IV) : Télémaque part demander des nouvelles de son père à Pylos et à Sparte, pour interroger Nestor et Ménélas. Pendant ce temps, les prétendants, à Ithaque, festoient en attendant que Pénélope choisisse l'un d'eux, et complotent contre Télémaque.
* les récits (d'Ulysse) chez Alkinoos (chants V à XII) : recueilli par le roi Alkinoos après son naufrage, Ulysse entend un aède réciter l'épisode du cheval de Troie (chant VIII), puis raconte lui-même ses aventures.
* la vengeance d'Ulysse (chants XIII à XXIV) : rentré à Ithaque, Ulysse se fait reconnaître de ses proches, massacre les prétendants et ramène la paix dans l'île.
La majorité des homéristes tend actuellement à admettre l'unité globale de l'oeuvre et attribue les disparates observables à la fois à la composition orale et à l'ambition du dessein narratif du poète.
2) - Détails du récit
Chant I L'histoire commence alors qu'Ulysse, retenu captif sur l'île de la nymphe Calypso, est incapable de rentrer chez lui retrouver sa femme Pénélope. Tous les dieux lui sont favorables, sauf Poséidon qui lui en veut pour avoir rendu aveugle son fils Polyphème (épisode narré dans le chant IX). Alors que Poséidon est parti festoyer en Éthiopie, les autres se rassemblent et Athéna demande à Zeus de permettre à Ulysse de rentrer. Zeus y consent et envoie Hermès demander à Calypso de libérer Ulysse.
Athéna se rend à l'île d'Ithaque pour conseiller Télémaque, le fils d'Ulysse, d'assembler les Achéens pour dénoncer les prétendants de Pénélope, puis de partir vers Pylos et Sparte prendre des nouvelles sur le retour de son père.
Chant II Le deuxième jour, Télémaque tente vainement de faire appel à la conscience des prétendants qui refusent avec mépris. Télémaque emprunte un navire et, accompagné de la déesse Athéna sous les traits de Mentor, se rend de nuit à Pylos.
Chant III À Pylos, il est accueilli le jour suivant par Nestor qui n'a aucune nouvelle d'Ulysse. Sur demande de Télémaque, Nestor décrit la mort d'Agamemnon.
Chant IV Télémaque part le lendemain en char vers Sparte où il est reçu par Ménélas et Hélène. Le sixième jour, Ménélas décrit son retour de Troie et annonce que Protée, le « vieil homme de la mer », lui a dit qu'Ulysse vit encore en captivité sur une île. Il invite Télémaque à rester quelques jours, offre qu'il refuse, même s'il s'avère qu'il restera encore plus longtemps à Sparte. Pendant ce temps à Ithaque, les prétendants apprennent que Télémaque est parti à la recherche de son père et décident de lui tendre un piège.
Chant V Le septième jour, de retour sur l'Olympe, Athéna réitère sa demande de libérer Ulysse et Hermès est envoyé pour présenter le message à Calypso. À l'entretien de Calypso et d'Hermès succède celui d'Ulysse et de Calypso. Le héros préfère retourner auprès de son épouse, bien qu'elle soit mortelle (vers 218-219).
Zeus annonce qu'Ulysse rejoindra les Phéaciens après 20 jours de navigation et que ceux-ci le conduiront à Ithaque.
Ulysse se construit un radeau de fortune avec lequel il partira le douzième jour. Cependant, Poséidon élève une tempête contre lui et il ne peut accoster que le 32e jour.
Chant VI Le lendemain, selon un arrangement d'Athéna, Ulysse fait la connaissance de Nausicaa, la fille d'Alkinoos, le roi phéacien. Ulysse adresse un long discours à Nausicaa et celle-ci accepte de l'aider.
Chant VII Avec l'aide d'Athéna, Alkinoos le reçoit au palais et accepte de l'aider, Ulysse décrit son arrivée en Phéacie, sans révéler son identité.
Chant VIII Le lendemain, Alkinoos invite Ulysse à un banquet en son honneur. Un aède chante la querelle d'Ulysse et d'Achille, et Ulysse est pris de larmes à ce souvenir. Pour changer les idées de son hôte, Alkinoos ordonne des jeux impromptus. Puis l'aède reprend ses chants, parmi lesquels le récit du cheval de Troie. Ulysse se trahit alors, et accepte de raconter son périple.
Chant IX Début du récit d’Ulysse : Il fait alors le récit du voyage de deux ans, entre la chute de Troie et sa captivité sur l'île de Calypso. Il relate le départ avec une flotte de douze navires quand les vents les poussèrent vers Ismare, la cité des Cicones, qui participent à la guerre de Troie aux côtés des Troyens. Ils prirent la ville par surprise et la mirent à sac. Peu empressés de repartir le même soir, ils furent attaqués par les Cicones qui étaient allés chercher de l'aide chez les voisins et durent s'enfuir à la hâte. De là, les vents les emportèrent chez les Lotophages, probablement dans une partie inconnue du monde. Ce peuple d'une grande hospitalité les accueillit et leur offrit leur nourriture : le lotos. Quiconque mangeait de ce fruit ne désirait plus repartir et Ulysse dut ramener de force quelques membres de sa flotte. Ils naviguèrent ensuite vers l'île des Cyclopes où, faits prisonniers par Polyphème qui allait les dévorer, ils purent s'échapper en perçant son œil unique, suscitant ainsi le courroux de Poséidon (le père de Polyphème).
Chant X Suite du récit d’Ulysse : Les compagnons d'Ulysse et lui même partirent pour l'île d'Éole, dieu du vent, qui tenta de les aider à rentrer chez eux en offrant à Ulysse une gourde où le dieu enferma tous les vents qui pourraient les empêcher d'arriver à bon port et en leur apportant une brise légère qui les amèneraient à Ithaque mais par malchance, un de ses compatriotes, un peu trop curieux, ouvrit la gourde et libéra sur le coup tous les vents néfastes qui s'acharnèrent sur leur pauvre navire et le détournèrent de leur but à tous, en les menant vers Télépyle, la cité des Lestrygons, peuple cannibale. Ulysse ne put s'enfuir qu'avec ce navire vers l'île de Circé,où ils restèrent un an. Cette enchanteresse ouvrit ses portes à un petit groupe dirigé par Euryloque qui, méfiant, fut le seul à rester dehors. Les hommes qui entrèrent furent transformés en porcs lors du repas et Euryloque repartit vers le navire. Ulysse courut sauver ses compagnons, rencontrant en chemin Hermès sous l'apparence d'un beau jeune homme qui lui donna un antidote, le moly. La magicienne, éprise d'Ulysse, décida de lui rendre ses hommes sous leurs formes humaines et les invita à profiter de son hospitalité.
Après un an, Ulysse décida de repartir. Circé les invita à visiter les Enfers pour que le fantôme de Tirésias leur indique le chemin du retour.
Chant XI Suite du récit d’Ulysse : Débarqué en pays cimmérien, Ulysse procéda au sacrifice, comme indiqué par Circé. Tirésias arriva, et Ulysse apprit qu'ils ne devaient pas toucher au bétail d'Hélios, le dieu du Soleil, s'ils voulaient rentrer chez eux. Il put aussi parler au fantôme de sa mère qui lui annonça que Pénélope l'attendait toujours fidèlement. Enfin, il vit ses anciens compagnons, dont Achille, qui lui fit part de son regret de la vie, et les damnés du Tartare.
Chant XII Fin du récit d’Ulysse : Ils retournèrent voir Circé, puis repartirent en mer, évitèrent les Sirènes, Charybde et Scylla malgré la perte de quelques membres de l'équipage. Une fois sur l'île de Trinacrie, affamés et ne pouvant repartir à cause de la tempête, ils dévorèrent les troupeaux d'Hélios qui les vit du haut de son char. Seul Ulysse, qui n'avait pas mangé de bétail, échappa au châtiment de Zeus qui fit chavirer le navire avec tous ses hommes. Ulysse, flottant sur un radeau pendant dix jours, parvint à l'île de Calypso où il passa les sept années suivantes.
Chant XIII Le jour suivant, le trente-cinquième, les Phéaciens lui offrent un navire, un équipage et des présents. Le soir, après un banquet, Ulysse quitte ce peuple pour rentrer chez lui.
Le lendemain, il atteint sa patrie. Athéna, d'abord déguisée en jeune berger, l'accueille. Elle l'informe des manigances des prétendants de Pénélope et le déguise en vieillard afin qu'il puisse voir ce qui se passe chez lui. Il part ensuite retrouver son loyal porcher, Eumée.
Chant XIV Ulysse, déguisé en mendiant, est accueilli par Eumée qui lui offre l'hospitalité. Ce dernier refuse de croire qu'Ulysse est encore en vie, malgré les affirmations du mendiant.
Chant XV Pendant ce temps, Athéna part chercher Télémaque à Lacédémone où il demeurait depuis un mois. Elle lui conseille de rentrer dans son pays et d'aller chez Eumée. Suivant son conseil, il échappe à une embuscade et arrive deux jours plus tard chez le porcher.
Chant XVI Le trente-neuvième jour, il rencontre donc son père que personne n'a encore reconnu sous le déguisement. Après avoir écouté Eumée, Télémaque lui demande d'aller voir Pénélope pour la prévenir de son retour. Une fois que le serviteur est parti, Athéna révèle l'identité d'Ulysse à son fils et les deux hommes montent un complot pour se débarrasser des cupides prétendants. Le soir, Eumée revient à sa cabane où Ulysse a repris son déguisement.
Chant XVII Le jour suivant, Télémaque part pour la ville où sa mère le reçoit à bras ouvert. Sans lui révéler que son père est de retour, il informe Pénélope que la nymphe Calypso le retenait sur son île. Dans l'après-midi, Ulysse et Eumée atteignent la ville et Ulysse se fait passer pour un mendiant. Le vieux chien d'Ulysse, Argos, meurt en reconnaissant son maître. Après quelques conflits mineurs pendant lesquels les prétendants insultent le mendiant, Ulysse retrouve Télémaque.
Chant XVIII Iros, mendiant attitré d'Ithaque, insulte Ulysse déguisé en mendiant. Une bagarre éclate, dont Ulysse sort vainqueur. Guidée par Athéna, Pénélope se montre aux prétendants, et donc également à Ulysse. Les insultes à l'égard d'Ulysse continuent, mais le banquet s'achève dans un calme relatif.
Chant XIX Ulysse et Télémaque s'emparent des armes accrochées aux murs du palais et les placent en lieu sûr. Ulysse parle ensuite à Pénélope sans que celle-ci le reconnaisse. Elle lui explique qu'elle ne croit pas qu'il soit mort et qu'elle ne désire pas se remarier. C'est pourquoi elle a repoussé les prétendants, leur faisant croire qu'elle tissait un linceul pour le père de son mari mais elle défaisait chaque nuit le travail accompli durant le jour. Pénélope sort en ordonnant à la nourrice Euryclée de nettoyer les pieds de son invité. En reconnaissant une cicatrice faite par un sanglier sur la jambe d'Ulysse, la nourrice comprend qu'il s'agit de son roi mais elle promet de garder le secret.
Pénélope revient et annonce à son invité qu'elle consentira à épouser celui qui sera capable de bander l'arc de son époux et d'envoyer une flèche traverser douze haches alignées, comme le faisait Ulysse.
Chant XX Le 41e jour, à l'occasion de la fête d'Apollon, le banquet commence. Ulysse subit de nouveau des insultes et des moqueries. Pendant le repas, les prétendants sont saisis d'un trouble. Théoclymène prophétise soudain leur fin funeste, et quitte l'assemblée sur les moqueries.
Chant XXI Pénélope fait préparer les armes et avise ses prétendants de sa décision. Toutefois, aucun d'eux ne peut même bander l'arc d'Ulysse. Celui-ci fait signe à deux de ses serviteurs qui l'avaient reconnu de fermer les portes. Ulysse bande l'arc sans problème et réussit l'épreuve. Télémaque, en armes, rejoint son père.
Chant XXII :Massacre des prétendants par Ulysse et Télémaque Ulysse tire sa première flèche. Cette dernière atteint Antinoos à la gorge qui s'effondre immédiatement. Ulysse révèle ensuite sa véritable identité. C'est alors que Eurymaque Supplie Ulysse de l'épargner en échange de nombreux présents. Mais l'Ingénieux ne cède pas. En effet les prétendants ont commis le délit de démesure, qui ne peut être pardonné. Ulysse, avec l'aide de son noble fils Télémaque, du brave porcher Eumée et du fidèle chevrier Euphilétos châtie tour à tour les malheureux prétendants. Sur l'injonction de Télémaque, Ulysse épargne l'aède Phémios et un serviteur du palais. Par cet acte, il se démarque d'Égisthe. Mélanthès est capturé. Il subit ensuite le pire des châtiment : on l'émascule, lui sectionne les membres, puis on jette ses restes au chiens. Après cet épisode sanglant, Euryclée dénonce les douze servantes qui ont trahi Ithaque. Elles seront pendues après avoir été forcées de nettoyer les traces du massacre.
Chant XXIII : Pénélope reconnait Ulysse Le soir, Ulysse rejoint Pénélope qui doute encore. En accord avec Télémaque, il retarde l'annonce de la nouvelle de la mort des prétendants. Pénélope met Ulysse à l'épreuve en lui mentant sur leur lit. Ce dernier, en révélant les caractéristiques du lit, se fait enfin reconnaître. Ils se tombent dans les bras et se racontent les souffrances qu'ils ont subies durant toutes ces années.
(Nombre d'homéristes considèrent que le poème authentique s'achève avec le vers XXIII 296, qui évoque sobrement les retrouvailles charnelles des deux époux et que tout ce qui suit a été ajouté postérieurement Comme dans le cas du Prométhée enchaîné attribué à Eschyle, il est important de ne pas oublier que l'authenticité de la fin de l'Odyssée ne peut être assumée comme allant de soi.)
Chant XXIV Paix retrouvé à Ithaque Hermès conduit aux Enfers les âmes des prétendants, les autres âmes discutent entre elles de la nouvelle. De son côté, Ulysse retrouve Laërte, son vieux père, et s'en fait reconnaître. Comme la nouvelle s'est enfin répandue dans la ville, les familles des prétendants, menées par le père d'Antinoüs, tentent de venger leurs morts. Athéna s'interpose alors et ordonne la paix entre les deux camps. |
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| | | Mimmome
Nombre de messages: 91 Date d'inscription: 13/02/2010
| Sujet: Re: Pages à corriger, pour dame de Culan Mar 27 Avr - 19:16 | |
| HEROS DE L'ILIADE
Bien sur Hélène, l'objet du conflit, épouse du Roi de Sparte enlevée par Pâris,
LES TROYENS
Priam, roi de Troie .... Pâris, fils de Priam, séducteur d'Hélène Hector, fils aîné de Priam et Andromaque, sa femme Énée, fils d'Anchise
mais aussi de la même famille Cassandre, fille de Priam, prêtresse Hécube, femme de Priam, reine de Troie
Leur alliés en autre : Penthésilée, reine des Amazones de Lesbos
et aussi Laocoon, prêtre de Poséidon
nos héros ACHÉENS
- HÉLÈNE : L'objet du conflit, épouse du Roi de Sparte
- Ménélas, roi de Sparte et frère du roi de Mycènes, dit "le blond", un prince Troyen lui enleva sa femme ( époux d'Hélène)
- Agamemnon, roi de Mycènes, chef de l'expédition, couramment nommé "Glorieux Atride, roi des guerriers"
- Achille : chef et roi des Myrmidons, ,"aux pieds rapides", fils de Pelée et de la déesse Thétis, sa colère, au début du poème, son farouche retrait du combat puis son retour pour venger la mort de son ami en fond le héros de l'Iliade
- Ajax, roi de Salamine, dit Le grand - Nestor, roi de Pylos, "le vieux meneur de chars", le plus âgé des chefs achéens. Il joue le rôle de conseiller
- Ulysse, roi d'Ithaque, dit "l'ingénieux" ou "l'artificieux", se signale par sa ruse et l'habileté de son éloquence
- Patrocle, Cool cousin du roi des Myrmidons
- Néoptolème ou Pyrrhus , fils du roi de Myrmidons, massacra le viel roi de Troie sur un autel lors du pillage de Troie
- Calchas, le devin
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| | | Mimmome
Nombre de messages: 91 Date d'inscription: 13/02/2010
| Sujet: Re: Pages à corriger, pour dame de Culan Mar 27 Avr - 19:17 | |
| La littérature Latine
La littérature latine est souvent considérée comme le fondement de celle moderne. Bien qu'elle ait de nombreux points en commun avec celle grec, elle constitue pourtant quelque chose de complètement différent.
La littérature latine commence avec un auteur bien précis : Livius Andronicus, esclave grec affranchi par ses maîtres romains, qui traduit depuis le grec le 'Odyssée, en l'appelant Iudissia . Pourquoi l'Odyssée? Pour la simple raison que l'Iliade n'aurait pas été comprise par les Romains, car elle traite de la "trahison" d Achille, chose qui aurait été inconcevable pour les Romains. Livius Andronicus, publiera quelques pièces de théâtre, mais rien de innovateur.
En général, la littérature latine n'est pas extrêmement créative, si on fait exception du théâtre. On y retrouve principalement des œuvres à caractère historiographique ou statistique. [/quote]
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| | | | Pages à corriger, pour dame de Culan
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| | | Anne de Culan
Messages : 62 Date d'inscription : 28/08/2011
| Sujet: Re: Pages à corriger, pour dame de Culan Sam 3 Sep - 22:02 | |
| Pages à corriger, pour dame de Culan
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AuteurMessage Rodrigue.
Nombre de messages: 12 Age: 25 Duché/Comté: Valence/Lyonnais-Dauphiné Date d'inscription: 11/04/2010
| Sujet: Re: Pages à corriger, pour dame de Culan Mer 28 Avr - 10:05 | |
| Rodrigue vint humblement.
Voici ma modeste presence cher compagnons de labeur.
Il le regarda et vit cette pile de documents. Il sourit.
_________________ ~Virtus numquam deseres~
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| | | Mimmome
Nombre de messages: 91 Date d'inscription: 13/02/2010
| Sujet: Re: Pages à corriger, pour dame de Culan Sam 1 Mai - 11:12 | |
| Salutations! , Comment allez vous? Votre voyage s'est il bien passé?
Mimmome lui montra les prèmieres feuilles.
Vous savez utiliser le laboratoire d'imprimerie mieux que moi [wiki] je présume. Pourriez vous ouvrir une page avec le titre : "Le Castello , livre I : Les auteurs du début de la république" ?
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| | | Rodrigue.
Nombre de messages: 12 Age: 25 Duché/Comté: Valence/Lyonnais-Dauphiné Date d'inscription: 11/04/2010
| Sujet: Re: Pages à corriger, pour dame de Culan Sam 1 Mai - 11:14 | |
| Rodrigue dit!
Kniaaa! Pardon mais je ne sais pas! Sinon je me porte comme un charme!
_________________ ~Virtus numquam deseres~
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| | | Mimmome
Nombre de messages: 91 Date d'inscription: 13/02/2010
| Sujet: Re: Pages à corriger, pour dame de Culan Sam 1 Mai - 11:45 | |
| Bon, tant pis. Pourriez vous écrire quelque chose sur Salluste , pour en faire un squelette?
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| | | Rodrigue.
Nombre de messages: 12 Age: 25 Duché/Comté: Valence/Lyonnais-Dauphiné Date d'inscription: 11/04/2010
| Sujet: Re: Pages à corriger, pour dame de Culan Sam 1 Mai - 16:24 | |
| Rodrigue dit.
Oui oui je vais en faire la recherche merci collègue.
Il partit visiter plusieurs bibliothéques et mémoires pour trouver se fameux salluste.
_________________ ~Virtus numquam deseres~
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| | | Rodrigue.
Nombre de messages: 12 Age: 25 Duché/Comté: Valence/Lyonnais-Dauphiné Date d'inscription: 11/04/2010
| Sujet: Re: Pages à corriger, pour dame de Culan Sam 1 Mai - 16:58 | |
| Rodrigue lu le document qu'il fit.
Citation: | ~Salluste~
Caius Sallustius Crispus est un homme politique et historien. Il est née dans une ville citoyenne à Amiternum . Il fut questeur, c'est à dire magistrats chargés des finances, tribun, c'est à dire orateur, informateur des nouvelles. Il fut chargé de mener flottes et armées pendant l'antiquité. Il s' enrichit considérablement aux dépens d'autrui. Il fut accusé d'extorsion mais nullement inquiéter du à son rang. Un événement lui fit changé de vie la mort de son ami César. Il entreprit des écris célébré et encore aujourd'hui lu et recopier par les moines. Salluste est l’auteur de trois grands ouvrages, dont seulement deux nous sont parvenus entièrement. Le troisième fut brulé notamment en parti par une prise barbare.
La Conjuration de Catilina (-41) est le récit du complot de Catilina visant la prise du pouvoir, dénoncé par Cicéron (-63). La Guerre de Jugurtha rapporte un épisode colonial de Rome en Afrique du nord. Les Histoires sont très incomplètes. Elles traitent de l’histoire de Rome entre la mort de Sylla (-78) et la victoire de Pompée contre les pirates (-67). Elles ont toutefois fait l'objet d'un très important travail de reconstitution L'oeuvre de Salluste marque un progrès par rapport à ses prédécesseurs, les annalistes, tant pour la force narrative que pour la méthode historique: il s'efforce d'expliquer les causes des événements politiques et les motivations des acteurs de l'histoire. Il a certes ses faiblesses: la chronologie et la géographie sont imprécises et souvent fautives; il n'est pas impartial: il prend parti pour les populares aux dépens des nobiles. Il est cependant capable de reconnaître les mérites de ses adversaires et les défauts de ses amis. Ses personnages sont peints avec force, tout particulièrement Jugurtha et Catilina, Marius et Sylla. |
_________________ ~Virtus numquam deseres~
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| | | Mimmome
Nombre de messages: 91 Date d'inscription: 13/02/2010
| Sujet: Re: Pages à corriger, pour dame de Culan Dim 16 Mai - 14:52 | |
| Voilà, j'y a i apporté quelques modifications, merci messire. Pourriez vous faire de meme avec Varron?
Se tournant vers madame de Culan, qu'il avait eu l'impression de voir.
J'ajoute?
Citation: | ~Salluste~
Caius Sallustius Crispus naquit en 86 a.C. à Amiternum, dans le territoire Sabin , d'une famille très riche . La richesse de sa famille lui permit de fréquenter les "salons" neo-pitagoriens , qui étaient à l'époque trés à la mode.Autour à la moitié du sièclé, vers 55 a.C durant son cursum onorum très douteux ( on parle de fraudes massives ) , il s'engagea dans la politique et commença, durant sa charge de tribun de la plèbe, à pencher vers les populares.
On se demande alors pourquoi cet homme , d'origine trés hautes, s'engagea dans le clan politique naturellement opposé au sien. La raison est trés simple : Salluste était un démagogue de premier plan, et surtout un fin connaisseur de la nature de l'homme. Ainsi, il pouvait facilement modifier l'opinion pubblique à sa guise. C'est pour cette raison que en 52 a.C. il fut renvoyé du Sénat.
Survint alors la guerre civile . Celle ci permit à Salluste, grand ami de César ( autre popular ) , d'obtenir des faveurs incroyables. Ainsi, aprés la victoire en 46 a.C. de César sur les Numides, il obtenir la charge de gouverneur de la Numidie et de la Tripolitaine, qu'il usa allègrement pour détourner des quantités incroyables d'argents. Il utilisa cet argent pour se construire une villa dans le centre de Rome, entre le Pincius et le Quirinal, la dite Horti Sallustiani .
Aprés la mort de César , il perdit son poste, du arrêter sa carrière politique , fut accusé d'extorsion mais nullement inquiété grace à son rang. Il entreprit des écris célébré et encore aujourd'hui lus et recopiés par les moines . Salluste est l’auteur de trois grands ouvrages( De Coniuratione Catilinae et le Bellum Iugurthinum ), dont seulement deux nous sont parvenus entièrement. Le troisième fut brulé notamment en parti par une prise barbare ( Historiae rei pubblicae , plus connu sous Historiae ). D'autres œuvres sont de moins certaine attribution.
La De Coniuratione Catilinae (-41) est le récit du complot de Catilina visant la prise du pouvoir, dénoncé par Cicéron (-63). Salluste entendit la faire une monographie historique qui retraçait les moments de cette petite guerre civile, en parlant d'une façon très particulière de Catilina . Salluste entend ici parler de la faiblesse de la république, en parlant allégrement des fautes des consuls, en parlant souvent même de la vie privée de ces derniers .
La Bellum Iugurthinum rapporte un épisode colonial de Rome en Afrique du nord , celui de la conquête de la Numidie, cette langue de terre entre le Maroc et la Tunisie . Il parle de la guerre contre le Roi Giugurte, qui usurpa le trône des roys pantins de Rome et attaqua les routes commerciales de la Répubblique, avant de se faire massacrer durant une bataille contre les légions romaines.
Les Histoires sont très incomplètes. Elles traitent de l’histoire de Rome entre la mort de Sylla (-78) et la victoire de Pompée contre les Pirates ( -67), en continuant en quelque sorte les Historiae de Cornelius Sisenna . Elles ont toutefois fait l'objet d'un très important travail de reconstitution, car seulement des fragments sont arrivés à nous . On pense que originalement la date de fin était le 63 a.C, mais on en est pas sur.
Salluste est le premier vrai historiographe romain. Il a certes ses faiblesses: la chronologie et la géographie sont imprécises et souvent fautives; il n'est pas impartial: il prend parti pour les populares aux dépens des nobiles. Il est cependant capable de reconnaître les mérites de ses adversaires et les défauts de ses amis, il est surtout capable de nous rendre l'histoire comme elle l'était vraiment.. |
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| | | Anne de Culan
Messages : 62 Date d'inscription : 28/08/2011
| Sujet: Re: Pages à corriger, pour dame de Culan Sam 3 Sep - 22:03 | |
| Rodrigue.
Nombre de messages: 12 Age: 25 Duché/Comté: Valence/Lyonnais-Dauphiné Date d'inscription: 11/04/2010
| Sujet: Re: Pages à corriger, pour dame de Culan Dim 16 Mai - 15:56 | |
| Rodrigue dit.
Bien sùr sir! Mais je dois rester encore chez les nones pendant encore un mois. Veuilliez le communiquer à dame Anne de Culan. Je m'excuse fortement. (examen hrp).
_________________ ~Virtus numquam deseres~
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| | | Mimmome
Nombre de messages: 91 Date d'inscription: 13/02/2010
| Sujet: Re: Pages à corriger, pour dame de Culan Mar 25 Mai - 16:49 | |
| Nouvel ajout :
Citation: | César
Gaius Giulius Cesar naquit à Rome en 100 a.C. d'une branche de la Gens Iula de très ancienne noblesse, mais apparenté avec la famille de Marius. Ce l’obligea à s'échapper en Asie Mineur pour fuir Sylla et ses listes de proscription, pour se réfugier en Asie Mineur où il fit de la pratique militaire et suivi les cours de Apolionus Molonus.
Rentré à Rome aprés la mort de Sylla en 73 , il complète son cursum Onorum en devenant questeur en 68, édile curule en 65, en 62 préteur, et en 61 propréteur, toujours en Hispanie Ulterieur. Il forme le triumvirat avec Pompée et Crassus à partir de 60, en devenant consul en 58.
A partir de 58, il entreprit une série de campagnes qui durèrent 8 ans, en conquérant les Gaules et la Belgique.La très longue permanence en ces les provinces qu'il gouverna ( Hispanie et Gaule ) , lui permirent d'acquérir un pouvoir personnel immense, mais lui firent perdre son pouvoir à Rome, où Pompée complotait avec la vieille oligarchie. Finalement, en 49, il passa le Rubicon avec les armes ( en se faisant déclarer traitre de la patrie), et en donnant lieu à la guerre civile.
Après de nombreuses années de guerre civile, après de nombreux combats contre Pompée qui fut finalement tué en Egypte, il regagna Rome, ou il finit par être nommé dictateur à vie. La progressive centralisation en sa personne le fit détester par une partie radicale et républicaine du sénat. Celle ci le fit finalement assassiner en 44, durant les ides de Mars. Deux ans après sa mort, il fut nommé Divus. ( c'est à dire quasi-Dieu)
___________________________
Les seules œuvres qui nous soient parvenues de César sont la "De Bello Gallico" et la "De bello Civili" . On sait qu'à l'époque ces deux livres complétaient avec le Bellum Alexandrinum , le Bellum Africum et il Bellum Hispaniense ce qu'on appelle le Corpus Cesarium, relatant en fait les campagnes de César durant sa vie, de 58 a.C. à 45 a.C.
Les Commentarii de Bello Gallico, ou plus simplement De Bellum Gallico est l'oeuvre qui ouvre le Corpis Cesarium. Elle est divisée en 7 livres, un pour chaque année , plus un livre ajouté par Aulus Irzius, général servant César, pour lier en quelque sorte l'ouvrage avec la De Bello Civilis .
Le 1er Livre , après la description de la Gaule Transalpine , parle de la guerre victorieuse contre les Helvètes qui avaient attaqué les alliés des Romains, les Eduens . On parle aussi de la Guerre contre Ariovistius, chef des Germain, qui se solda par une victoire de César . Dans le 2eme livre , César parle de sa campagne contre les Belges. Dans le 3eme, il parle de ses campagnes contre les Populations celtiques de la cote Ouest , et de la soumission de l'Aquitaine. Dans le 4eme livre, il parle d'une expédition punitive contre les Germains outre Rhin, de la prémiere expédition en Angleterre et du massacre de certaines tribus hostiles, de la sédition des révoltes des chefs gaulois Indomartius et Ambioringe . Dans le 5eme livre, il raconte de sa 2eme expédition en Angleterre. Le 6eme livre est appelé " De imperio", car c'est avec celui ci que César finit de conquérir la Gaule. Césarl finit en effet une expédition en Allemagne et parle amplement de la civilisation Celtique. Le 7eme livre parle de la révolte de Vercingétorix et de la sédition de celle ci de la part de César.
La De bello Civilis parle de la guerre civile en Italie et en Macédoine, mais vu que ce n'est pas César qui l'a écrit je passerai outre. |
a finir
Je le continuerait plus tard.
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| | | Anne de Culan Académicien Royal de France
Nombre de messages: 731 Age: 19 Duché/Comté: Bourgogne Date d'inscription: 21/10/2008
| Sujet: Re: Pages à corriger, pour dame de Culan Dim 25 Juil - 16:54 | |
| J'aimerais comprendre pourquoi le Castello est en cours de publication dans notre bibliothèque, alors que l'ouvrage n'est ni achevé, ni validé par le Collège Académique, et que vous n'avez toujours pas tenu compte de ma demande concernant une numérotation cohérente.
_________________
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| | | Mimmome
Nombre de messages: 91 Date d'inscription: 13/02/2010
| Sujet: Re: Pages à corriger, pour dame de Culan Dim 25 Juil - 17:15 | |
| Peut etre parce que vous l'avez mis vous même?
Enfin, j'aimerai savoir pourquoi un autre copiste a repris en mains les papiers sans même m'en parler? Ils ont en effet disparus . Ou sont ils? Pour la numérotation, je m'y met.
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| | | Anne de Culan Académicien Royal de France
Nombre de messages: 731 Age: 19 Duché/Comté: Bourgogne Date d'inscription: 21/10/2008
| Sujet: Re: Pages à corriger, pour dame de Culan Dim 25 Juil - 20:53 | |
| Mimmome a écrit: | Peut etre parce que vous l'avez mis vous même? |
On ne peut dire plus élégamment "Dame, vous perdez la tête". Je vous saurai gré, Messire Copiste, de m'éviter ce genre de remarque, dont la stupidité le dispute à l'insolence.
Demoiselle Agnès a repris vos écrits à ma demande, pour m'aider à en corriger l'orthographe. La sienne est très sûre, et elle me soulage volontiers de cette tâche quelque peu fastidieuse.
_________________
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| | | Mimmome
Nombre de messages: 91 Date d'inscription: 13/02/2010
| Sujet: Re: Pages à corriger, pour dame de Culan Dim 25 Juil - 21:10 | |
| Citation: | Je vous saurai gré, Messire Copiste, de m'éviter ce genre de remarque, dont la stupidité le dispute à l'insolence. |
Tatatatat , ne mettez pas dans la bouches des choses que je n'ai pas dis. Enfin, puis-je aller voir chez mademoiselle pour parler avec elle des corrections, et pour lui livrer les nouvelles pages?
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| | | Mimmome
Nombre de messages: 91 Date d'inscription: 13/02/2010
| Sujet: Re: Pages à corriger, pour dame de Culan Dim 25 Juil - 21:51 | |
| Au fait, voici la version finale de César avec la numérotation cohérente :
Citation: | 1. LA littérature Grecque
1.1 Homére 1.1.1 L'Odyssée 1.1.2 L'Iliade
2 La littérature Romaine
2.1 Les prémices de la littérature latine 2.1.1 Livius Andronicus et la littérature latine 2.1.2 Nevius et Nevius
2.2 Les Moralisateurs 2.2.1 Caton l'Ancien ou le Censeur 2.2.2 Cicéron 2.2.3 ( En stade d'écriture ) Caton d'Utique 2.2.4 Un Anti-Moralisateur : Lucrèce ( En stade d'écriture )
2.3 Le Théâtre Romain sous la Réubblique 2.3.1 Plautus ( En finalisation ) 2.3.2 Térence ( En finalisation )
2.4 De la République à l'Empire 2.4.1 Catulle ou Catullus ( à ré-écrire)) 2.4.2 César 2.4.3 Salluste
2.5 L'Empire et les Arts littéraires ( écrire) 2.5.1 Horace 2.5.2 Virgile 2.5.3 Tibulle 2.5.4 Ovide 2.5.5 Properce
2.6 Les Historiographes et les Césars 2.6.1 Tite Live 2.6.2 Suétone. |
Voici ce qui regarde le travail en ce moment.
Citation: | César
Gaius Giulius Cesar naquit à Rome en 100 a.C. d'une branche de la Gens Iula de très ancienne noblesse, mais apparenté avec la famille de Marius. Ce l’obligea à s'échapper en Asie Mineur pour fuir Sylla et ses listes de proscription, pour se réfugier en Asie Mineur où il fit de la pratique militaire et suivi les cours de Apolionus Molonus.
Rentré à Rome aprés la mort de Sylla en 73 , il complète son cursum Onorum en devenant questeur en 68, édile curule en 65, en 62 préteur, et en 61 propréteur, toujours en Hispanie Ulterieur. Il forme le triumvirat avec Pompée et Crassus à partir de 60, en devenant consul en 58.
A partir de 58, il entreprit une série de campagnes qui durèrent 8 ans, en conquérant les Gaules et la Belgique.La très longue permanence en ces les provinces qu'il gouverna ( Hispanie et Gaule ) , lui permirent d'acquérir un pouvoir personnel immense, mais lui firent perdre son pouvoir à Rome, où Pompée complotait avec la vieille oligarchie. Finalement, en 49, il passa le Rubicon avec les armes ( en se faisant déclarer traitre de la patrie), et en donnant lieu à la guerre civile.
Après de nombreuses années de guerre civile, après de nombreux combats contre Pompée qui fut finalement tué en Egypte, il regagna Rome, ou il finit par être nommé dictateur à vie. La progressive centralisation en sa personne le fit détester par une partie radicale et républicaine du sénat. Celle ci le fit finalement assassiner en 44, durant les ides de Mars. Deux ans après sa mort, il fut nommé Divus. ( c'est à dire quasi-Dieu)
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Les seules œuvres qui nous soient parvenues de César sont la "De Bello Gallico" et la "De bello Civili" . On sait qu'à l'époque ces deux livres complétaient avec le Bellum Alexandrinum , le Bellum Africum et il Bellum Hispaniense ce qu'on appelle le Corpus Cesarium, relatant en fait les campagnes de César durant sa vie, de 58 a.C. à 45 a.C.
Les Commentarii de Bello Gallico, ou plus simplement De Bellum Gallico est l'oeuvre qui ouvre le Corpus Cesarianum. Elle est divisée en 7 livres, un pour chaque année , plus un livre ajouté par Aulus Irzius, général servant César, pour lier en quelque sorte l'ouvrage avec la De Bello Civilis . Les Commentarii sont écrit en 3eme personne, probablement pour servir comme propagande.
Le 1er Livre , après la description de la Gaule Transalpine , parle de la guerre victorieuse contre les Helvètes qui avaient attaqué les alliés des Romains, les Eduens . On parle aussi de la Guerre contre Ariovistius, chef des Germain, qui se solda par une victoire de César . Dans le 2eme livre , César parle de sa campagne contre les Belges. Dans le 3eme, il parle de ses campagnes contre les Populations celtiques de la cote Ouest , et de la soumission de l'Aquitaine. Dans le 4eme livre, il parle d'une expédition punitive contre les Germains outre Rhin, de la prémiere expédition en Angleterre et du massacre de certaines tribus hostiles, de la sédition des révoltes des chefs gaulois Indomartius et Ambioringe . Dans le 5eme livre, il raconte de sa 2eme expédition en Angleterre. Le 6eme livre est appelé " De imperio", car c'est avec celui ci que César finit de conquérir la Gaule. Césarl finit en effet une expédition en Allemagne et parle amplement de la civilisation Celtique. Le 7eme livre parle de la révolte de Vercingétorix et de la sédition de celle ci de la part de César.
La De bello Civilis couvre la période qui part du 7 Janvier 49 a.C. juqu'à la fin de l'année 48 a.C. On doute même de son authenticité, du fait de son style quelque fois peu cohérent. Il parle néanmoins de la guerre en Italie et des victoires de César.
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| | | Anne de Culan Académicien Royal de France
Nombre de messages: 731 Age: 19 Duché/Comté: Bourgogne Date d'inscription: 21/10/2008
| Sujet: Re: Pages à corriger, pour dame de Culan Lun 26 Juil - 0:09 | |
| Messire, il suffit. L'huissier de la bibliothèque (= historique des pages wiki) affirme que vous avez publié vous-même le Castello, et je le crois. Je n'irai pas jusqu'à vous demander de refaire tout le travail, je sais à quel point il est long et fastidieux : mais ne tentez ni d'insinuer que vous n'en êtes pas l'auteur, ni que c'est moi, et réservez vos claquements de langue à vos chevaux.
Avant la livraison de nouvelles pages, j'aimerais voir les premières finalisées, et avoir, avec la numérotation proposée, un plan général de l'ouvrage terminé.
_________________
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| | | | Pages à corriger, pour dame de Culan
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| | | Anne de Culan
Messages : 62 Date d'inscription : 28/08/2011
| Sujet: Re: Pages à corriger, pour dame de Culan Sam 3 Sep - 22:03 | |
| Pages à corriger, pour dame de Culan
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AuteurMessage Mimmome
Nombre de messages: 91 Date d'inscription: 13/02/2010
| Sujet: Re: Pages à corriger, pour dame de Culan Mer 28 Juil - 15:13 | |
| Voici les texte numérotés et ordonnés selon le schémq.
2 .La littérature Latine
__________________________________________________________ 2.1 Les prémices de la Littérature Latine
2.1.1 Livius Andronicus La littérature latine est souvent considérée comme le fondement de la littérature moderne. Bien qu'elle ait de nombreux points en commun avec la grecque, elle constitue pourtant quelque chose de complètement différent.
La littérature latine commence avec un auteur bien précis : Livius Andronicus, esclave grec affranchi par ses maîtres romains, qui traduit depuis le grec l'Odyssée, en l'appelant Iudissia . Pourquoi l'Odyssée? Pour la simple raison que l'Iliade n'aurait pas été comprise par les Romains, car elle traite de la "trahison" d Achille, chose qui aurait été inconcevable pour les Romains. Livius Andronicus, publiera quelques pièces de théâtre, mais rien d'innovateur.
En général, la littérature latine n'est pas extrêmement créative, si on fait exception du théâtre. On y retrouve principalement des œuvres à caractère historiographique ou statistique.
2.1.2 Nevius et Ennius Les premiers poètes, en plus de Livius Andronicus sont les suivants :
- Nevius est , selon Cicéron , un auteur qui a de l'éclat. Il naquit Grec a coté de Capua, en Campania, à l'époque Campania Felix. Ses origines de la Magna Graecia lui donnent une solide culture hellénistique, ce qui lui permet d'être affranchi tôt par ses maîtres.
Nevius "fait de l'histoire plutôt que de l'épopée." En effet, ses écrits sont souvent à caractère historiographique , bien que souvent il y accroche des épisodes mythologiques. Il écrit aussi pas mal de comédies du genre palliatae (voir "théâtre").Pour son style rude, comme dira Ennius, parsemé de cette force et de cette vivacité poétique propre à son temps, il sera mal jugé par Horace.
Son œuvre majeure est sans doute Bellum Peonicum (Guerre Punique), qui parle de la première guerre de Rome contre Carthage. L'œuvre ne se limite pas à raconter la guerre et les batailles, mais ouvre des excursus sur les origines des cités en guerre . On pense qu'elle comptaient au début environ 5000 vers, même si des vers ont été ajoutés par des postérieurs. Même à l'époque augustéenne , Bellum Peonicum est plagié par différents auteurs qui y ajoutent des morceaux.
-Ennius : Ennius est considéré comme un des premiers vrai auteurs Latin . En effet, Livius Andronicus et les autres avaient ou simplement copié des œuvres grecques, ou fait des annales (écrits historiographiques divisés par années)sur les événements de façon répétitive. C'est justement sur une sorte d'annales que Ennius se basera pour écrire sa plus grande œuvre : "Annales"
Ennius raconte en cette série de livres les premiers événements de la Rome antique, qu'ils soient mythologiques ou moins, jusqu'à environ les années -170 AD ( 170 a.C.) . La différence qui le démarque des auteurs précédents est le fait qu'il écrit de sa main entièrement une œuvre du type de l'Iliade , en faisant une célébration de la Rome Antique . Il écrit en Examètres Homériques (6 pieds par vers), ce qui le pose au niveau des grand poètes de l'Antiquité .
Ennius est aussi un grand égocentrique : il dit clairement en effet que AUCUN des auteurs latins le précédant n'est digne de se nommer POÈTE. Ainsi, des Auteurs comme Ennius ou Cecilius Statius sont complètement déclassés (voir leçons suivantes).
Ennius est aussi souvent remarqué comment étant le premier poète à se mettre au service des puissants (voir leçon sur Caton le Censeur) . Il est surtout connu pour avoir complètement changé le théâtre. En effet, il a rajouté comme arguments aux œuvres des thèmes ROMAINS, à la différence de Nevius ou Livius Andronicus qui ont seulement maintenu des thèmes du cycle Troyen (comme par exemple : Aiax, Equos Troyanus (pour Liv. Andr.)
_____________________________________
2.2 Les Moralisateurs :
Les Moralisateurs sont un groupe d'écrivains de différentes époques, qui se sont tous concentrés sur la décadence des mœurs romaines. On parle notamment de la perte de valeurs comme la monogamie, la famille romaine, le respect et la sobriété (recherchez Lex Oppia ) . En général, ces personnes ont été aussi une ou deux fois consuls et ont été de leur vivant très respectés. Les thématiques principales de ces auteurs sont :
- L'agriculture vécue comme vertu - La sobriété comme perfection du style - La guerre comme démonstration de la puissance romaine - Les anciennes valeurs comme la perfection accomplie de la société
2.2.1Caton l'ancien
Le plus important de ces moralisateurs est sans doute Marco Porcio Catone, dit Caton l'Ancien :
- Caton l'ancien est considéré comme le premier et le plus grand des moralisateurs. Ses Philippiques (apprenez ce mot) , c'est à dire ses invectives contre les "corruptions" des Romains sont restées fameuses .
La plus importante est sans doute celle contre Carthage (qui n'est pas à proprement parler une philippique) qu'il prononça en commençant avec ces mots célèbres: "Ceterum censeo Carthaginem esse delendam." Qui veut dire, en d'autres mots : C'est pour ces raisons (ceterum) que je pense(censeo) que Carthage (Carthaginem) doit être détruite(esse delenda) .
Aujourd'hui, cette phrase est mieux connue sur la forme : DELENDA CARTHAGO , en d'autres mots, il faut détruire Carthage. La figure rhétorique utilisée ici traduit un acharnement pour une cause qui nous est très chère. D'ailleurs, Caton continua à la prononcer jusqu'à sa mort dans les débats au Sénat.
Vous vous poserez tous une question: mais pourquoi Caton était-il si acharné à détruire Carthage? La réponse, la voilà: à la fin de la deuxième guerre punique il fut envoyé comme ambassadeur à Carthage, et en voyant l'opulence de la ville il en resta choqué si bien qu'il se rendit compte que la survie de Rome serait due à la mort de Carthage. Il ne vit malheureusement la fin de la ville "maudite". Il mourut quelques années avant, et il semble que ses derniers mots ont été justement : Delenda Carthago!
Un autre grand combat de Caton a été celui contre l'hellénisme, d'ailleurs, en tant que censeur il s'illustra en ce combat, si bien que plusieurs années après la fin de son mandat à cette charge on l'appelait "Le censeur". Caton pensait que la société grecque et ses valeurs étaient incompatibles avec les valeurs romaines et que leur union aurait donné lieu à une société bâtarde et vidée de son âme.
Il nous a laissé quatre œuvres majeures: - Carmen de Moribus : (Poésie sur les mœurs) Traité contre l'hellénisme - De Agri cultura : ( Sur l'agriculture) Traité sur la vertu de l'agriculture - Libri ad Marcum Fillium : (livres au Fils Marc) Livre pour l'éducation de son fils. En effet, Caton ne prit pas un précepteur grec, comme faisaient la majorité des Romains, mais enseigna à son fils la rigide vertu romaine. - Origines: (Origines) Traité historiographique.[/quote]
2.2.2 Cicéron
Marcus Tullius Cicero, ou Cicéron, est le second de ces moralisateurs. Les auteurs anciens reconnaissent en lui le Père de la patrie, l’homme vertueux dans un siècle de crimes, le défenseur des lois dans l’anarchie . C'est tout dire.
Il naît à Arpino, à côté de Rome, et vit une enfance sobre loin des problèmes de la capitale. Il y apprend les bases de la morale romaine, et surtout est initié au travail d'avocat. Il ira ensuite à Rome pour compléter ses études. C'est justement avec un procès exemplaire qu'il commencera sa carrière politique. Voici un peu l'histoire .
Le père de Sextus Roscius avait été assassiné sur l'ordre de deux de ses proches, de mèche avec Lucius Cornelius Crisogonus, l'esclave affranchi favori de Sylla. Crisogonus avait mis le nom de l'homme dans les listes d'ordonnance d'interdiction d'être en mesure d'acheter aux enchères, à un prix symbolique, les grandes propriétés. Les tueurs ont essayé de se débarrasser du fils de l'homme, l'accusant de parricide. Cicéron révéla la responsabilité de Crisogonus, mais dut s'exiler pendant un peu de temps, pour éviter la vengeance de Sylla.
(Petite annecdote: l'avocat de l'accusation était à l'époque Quintus Hortensius Hortalus, considéré comme le plus grand entre les grands. Même s'il perdit le titre de plus grand avocat de Rome, il devint en tout cas ami avec Cicéron, si bien que ce dernier lui dédia une œuvre, l'Hortensius, aujourd'hui perdue.)
Néanmoins Cicéron commence comme ça une carrière politique plus que brillante. Une autre GRANDE AFFAIRE qui signera la vie politique de Cicéron est le procès de Verrès.
Celui ci est propréteur de Sicile, pendant trois ans. Pendant son mandat il écrase les villes d'impôts illégaux pour sa poche. Mais les Siciliens ne se laissèrent pas faire et déposèrent une plainte contre lui en -70. Ils refusèrent l'avocat officiel et firent appel à Cicéron. Celui-ci saisit l'affaire.
Cicéron fit une brève introduction puis passa tout de suite à l'audition des témoins. Les témoignages étaient si accablants que Verrès s'enfuit en exil à Marseille, et fut condamné à verser aux Siciliens 40 millions de sesterces, chose qu'il ne fit pas, bien sûr, étant parti.
Suite à ce procès qui le rend célèbre et très aimé par le peuple, Cicéron réussit à compléter son Cursus Honorum, et devient, finalement, consul. Il commence son mandat tranquillement, jusqu'à ce que, finalement, un événement incroyable se produise. Catilina, un membre du Sénat très populaire dans la plèbe, la classe sociale la plus basse, hourdit une conspiration. Cicéron, très bien informé grâce à ses espions, découvre ce complot et déclame au beau milieu d'une réunion du Sénat :
« Quousque tandem abutere, Catilina, patientia nostra ? » — « Jusqu'à quand, Catilina, abuseras-tu de notre patience ?... »
Suite à différentes choses, Catilina et les conjurés sont exécutés et Cicéron est nommé Parter Patriae. Malheureusement, après cette affaire, sa carrière ne continua que moyennement, en tentant de ne pas tomber dans la corruption de son temps. C 'est pour cela que nous pouvons le qualifier directement dans les Moralisateurs. Mais cette moralité lui coûta très cher .
Lors de l'éclatement de la guerre civile, il se rangea du parti de Pompée, qui défendait la république (voir César), et ce ne plut pas vraiment à César, qui le communiquera vivement à son fils Octave. César sera assassiné, mais Octave, qui prendra le pouvoir, se souviendra du vieux Cicéron, et le fera assassiner. Petite anecdote amusante : le fils de Cicéron deviendra consul AVEC Octave.[/quote][/quote]
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| | | Anne de Culan Académicien Royal de France
Nombre de messages: 731 Age: 19 Duché/Comté: Bourgogne Date d'inscription: 21/10/2008
| Sujet: Re: Pages à corriger, pour dame de Culan Mer 28 Juil - 22:05 | |
| Anne de Culan a écrit: | Avant la livraison de nouvelles pages, j'aimerais voir les premières finalisées, et avoir, avec la numérotation proposée, un plan général de l'ouvrage terminé. ...
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| | | Mimmome
Nombre de messages: 91 Date d'inscription: 13/02/2010
| Sujet: Re: Pages à corriger, pour dame de Culan Jeu 29 Juil - 12:57 | |
| Citation: | 1. LA littérature Grecque
1.1 Homére 1.1.1 L'Odyssée 1.1.2 L'Iliade
( comme j'ai dit, mes conaissances de la littérature grecque est trés limitée : je connait seulement les auteurs Grecs ayan vecu à Rome, en plus des "grands" comme Saffo.
2 La littérature Romaine
2.1 Les prémices de la littérature latine 2.1.1 Livius Andronicus et la littérature latine 2.1.2 Nevius et Nevius
2.2 Les Moralisateurs 2.2.1 Caton l'Ancien ou le Censeur 2.2.2 Cicéron 2.2.3 ( En stade d'écriture ) Caton d'Utique 2.2.4 Un Anti-Moralisateur : Lucrèce ( En stade d'écriture )
2.3 Le Théâtre Romain sous la Réubblique 2.3.1 Plautus ( En finalisation ) 2.3.2 Térence ( En finalisation )
2.4 De la République à l'Empire 2.4.1 Catulle ou Catullus ( à ré-écrire)) 2.4.2 César 2.4.3 Salluste
2.5 L'Empire et les Arts littéraires ( écrire) 2.5.1 Horace 2.5.2 Virgile 2.5.3 Tibulle 2.5.4 Ovide 2.5.5 Properce
2.6 Les Historiographes et les Césars 2.6.1 Tite Live 2.6.2 Suétone. 2.6.3 Varron
2.7 Le Théatre et les "épopés humaines" 2.7.1 Sénèque 2.7.2 Pline l'Ancien et Pline le Jeune 2.7.3 Martial 2.7.4 Quintilien
( j'ai à ce point un robléme : j'aimerai enchainer avec les auteurs Chrétiens, mais ceux ci n'existent pas dans les RR, comment puis-je faire ?) | ------------------------
( pour le moyen age, je dois faire des recherches au sujet.
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| | | Mimmome
Nombre de messages: 91 Date d'inscription: 13/02/2010
| Sujet: Re: Pages à corriger, pour dame de Culan Jeu 29 Juil - 13:46 | |
| Citation: | 1. LA littérature Grecque
1.1 Homére 1.1.1 L'Odyssée 1.1.2 L'Iliade
( comme j'ai dit, mes conaissances de la littérature grecque est trés limitée : je connait seulement les auteurs Grecs ayan vecu à Rome, en plus des "grands" comme Saffo.
2 La littérature Romaine
2.1 Les prémices de la littérature latine 2.1.1 Livius Andronicus et la littérature latine 2.1.2 Nevius et Nevius
2.2 Les Moralisateurs 2.2.1 Caton l'Ancien ou le Censeur 2.2.2 Cicéron 2.2.3 ( En stade d'écriture ) Caton d'Utique 2.2.4 Un Anti-Moralisateur : Lucrèce ( En stade d'écriture )
2.3 Le Théâtre Romain sous la Réubblique 2.3.1 Plautus ( En finalisation ) 2.3.2 Térence ( En finalisation )
2.4 De la République à l'Empire 2.4.1 Catulle ou Catullus ( à ré-écrire)) 2.4.2 César 2.4.3 Salluste
2.5 L'Empire et les Arts littéraires ( écrire) 2.5.1 Horace 2.5.2 Virgile 2.5.3 Tibulle 2.5.4 Ovide 2.5.5 Properce
2.6 Les Historiographes et les Césars 2.6.1 Tite Live 2.6.2 Suétone. 2.6.3 Varron
2.7 Le Théatre et les "épopés humaines" 2.7.1 Sénèque 2.7.2 Pline l'Ancien et Pline le Jeune 2.7.3 Martial 2.7.4 Quintilien
( j'ai à ce point un robléme : j'aimerai enchainer avec les auteurs Chrétiens, mais ceux ci n'existent pas dans les RR, comment puis-je faire ?) | ------------------------
( pour le moyen age, je dois faire des recherches au sujet.
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| | | Anne de Culan Académicien Royal de France
Nombre de messages: 731 Age: 19 Duché/Comté: Bourgogne Date d'inscription: 21/10/2008
| Sujet: Re: Pages à corriger, pour dame de Culan Ven 30 Juil - 10:14 | |
| [HRP : On peut difficilement faire l'impasse sur les auteurs chrétiens, même si l'EA est passée par là. Le but n'étant pas de reproduire l'Histoire IRL à l'identique, et l'Académie Royale étant là RP pour "dire le vrai", j'imagine qu'on peut feinter d'une manière ou d'une autre, par exemple en insistant sur les qualités aristotéliciennes de Saint Augustin Je vais voir avec les joueurs des autres académiciens comment on peut s'en tirer et je reviens vous dire.]
_________________
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| | | Mimmome
Nombre de messages: 91 Date d'inscription: 13/02/2010
| Sujet: Re: Pages à corriger, pour dame de Culan Ven 30 Juil - 12:12 | |
| ( Merci, vraiment, car je vois pas trop comment on peut sortir de ce probléme. Au fait, vous passerez dire que j'ai fini ma chornologie sur l'Angleterre?)
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| | | Mimmome
Nombre de messages: 91 Date d'inscription: 13/02/2010
| Sujet: Re: Pages à corriger, pour dame de Culan Jeu 5 Aoû - 1:00 | |
| 2.3.1 Plautus
On sait pas grand chose de Plautus, excepté sa mort et sa naissance, qui se situent respectivement en 184 a.C. et en 255 a.C. . La majeur partie des informations que nous détenons sur lui nous proviennent de Marcus Terentius Varron, filologue du Ier siécle ante Domini et une bonnes parties de celles cis sont fausses . Des informations peuvent etre néanmoins reconnus comme possible, comme par exemple son origine Ombroise.
Plautus s'est attaqué à un seul genre: la comédie Palliata, c'est à dire qu'elles se déroulent en Gréce. On peux diviser ses 21 comédies en 6 genres :
La Comédie de la Farce Ces comédies se détachent des autres de par l'importance que tient la farce ( c'est à dire le complot ) dans l'histoire . Souvent, ces farces ont pour objet le vol d'une richesse ou d'une maison à un vieil avare . Elles ont toutes une touche trés accentuée de cruauté. L'Asanaria , la Mostellaria, la Casina et la Persa sont les comédies qui appartiennent à ce sous genre.
La comédie du romanesque et de du voyage Ces comédies sont centrées sur le théme du voyage et du marchandage . Elles ont toutes un point commun : elles se situent sur un village ou une ville portuaire . Le Mercator, le Stichus et le Trinummus sont les comédies qui ont ces qualités.
La comédie de l'"agnitio" L'élement commun à toutes ces comédies est la "reconaissance finale " (agnitio en latin ), qui permet à l'histoire de se terminer de façon heureuse. Elle rejoignent le sommet du climax juste avant la fin . La Cistellario, le Curculio, le Poenulus et l'Epidicus sont les comédies de ce sous genre .
La comédie des sosies L'élement qui rassemble les Manaechmi, les Bacchides et l'amphitruo est la présence en ces comédies d'un sosie, qui cause des problémes au personnage principale.
La comédie de la caricature Les personnages principaux de ces comédies sont en fait l'élément comique principal . l'auteur se moque d'eux : il les caricature, d'ou le nom du genre . Souvent, aussi, des esclaves malins aident les personnages principaux, qui sont en tout cas déstiner à tomber et etre battus par leurs adversaires "gentils" . A ce genre appartiennent le Truculentus, le Pseudolus et le Miles Gloriusus
Les comédies composées Ont peut dire que les comédies Rudens , Captivi et Aulularia possédent en meme temps plusieurs de ces qualités des genres cités précedemment : on les définit pour cette raison comédies composées( comme la salade ) .
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| | | Mimmome
Nombre de messages: 91 Date d'inscription: 13/02/2010
| Sujet: Re: Pages à corriger, pour dame de Culan Ven 13 Aoû - 16:41 | |
| Absent jusqu'au 1, , ou mieux, en demi teinte.
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| | | Mimmome
Nombre de messages: 91 Date d'inscription: 13/02/2010
| Sujet: Re: Pages à corriger, pour dame de Culan Jeu 23 Sep - 18:45 | |
| Absent une tout petite semaine entre le 29 et le 6, avec quelques présences.
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