Sindanarie
Messages : 25 Date d'inscription : 28/08/2011
| Sujet: [A valider] Arielle de Gilraen de Dénéré, par Dame Eloin Donatello-Bellecour Lun 12 Sep - 10:16 | |
| Palais des Académies
Académie Royale de France |
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| [A valider] Arielle de Gilraen de Dénéré, par Dame Eloin Donatello-Bellecour
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| AuteurMessage Sindanarie Grand Académicien Royal de France
Nombre de messages: 772 Age: 24 Duché/Comté: Limousin et Marche Date d'inscription: 22/07/2008
| Sujet: [A valider] Arielle de Gilraen de Dénéré, par Dame Eloin Donatello-Bellecour Ven 2 Juil - 0:29 | |
| Vos avis, chers membres de l'Institut ?
Citation: | Arielle de Gilraen de Dénéré Comtesse de Hoorn Baronne de Veurnes Dame d'Azé et de Dissé sous le Lude Epouse de Jean-Jacob de Gilraen Veuve de Sébastien Deldor de Plantagenest Mère de Feu Mathieu Deldor de Plantagenest, Rose Deldor de Plantagenest, Laurens de Gilraen, Persevael de Gilraen
Enfance
Durant toute son enfance, Arielle ne fut certaine que de deux choses : l’identité de ses parents, et son statut d’enfant illégitime. Elle naquit, selon ce qui lui fut conté dès son plus jeune âge, au château de Mespech, en Périgord, issue d’une aventure que le seigneur, Gontran de Siorac, aurait eu avec une servante nommée Pauline Miroul.
Elle grandit avec l’amour de sa mère et participe aux jeux des fils légitimes du seigneur, qu’elle pense être ses frères, avant d’être placée chez un ami du père, le Chevalier de la Brune, l’année de ses douze ans. La chambrière qu’elle devint alors suivit son maître sur les chemins du Royaume de France, parvenant à Bordeaux. Elle fut attachée, quelques temps plus tard, au service de Constance Pinet, riche bourgeoise angevine, et maîtresse du chevalier.
Premiers émois et Découverte de la Politique
Ayant réussi à mettre de côté un certain nombre d’écus, Arielle quitta ce travail et s’installa à La Flèche, village voisin d’Angers. Elle fit là une rencontre importante et décisive pour son avenir en la personne du duc de Cholet, Tydual de Dénéré, qui s’impliqua dans les luttes d’indépendance menées par la Bretagne et l’Anjou, s’attirant par ces actes les foudres de Sa Majesté Levan III.
Secrètement amoureuse du duc, elle commença à s’investir en politique, rejoignant le parti SCO, et fut ainsi aux côtés de Pâquerette, fille du duc Tydual. Obtenant le statut d’artisan, elle ouvrit une fromagerie, et devint l’assistante du tribun d’alors, dame DarkLiloche Verne, puis secrétaire pour le maire, Sébastien Deldor de Plantagenest. Son amour pour le duc se trouve condamné lorsque ce dernier lui apprend qu’il a diligenté une enquête à son sujet. Il s’avère en effet que la mère d’Arielle, de son vrai nom Pauline de Machaut, était la légitime mais martyrisée épouse de Clovis de Dénéré, parent de Tydual. Dame Pauline a donc fui vers le sud, et fut recueillie par le baron et la baronne de Mespech, qui les dissimulèrent sous une fausse identité pour les protéger.
Suite à cette révélation, le duc de Créans, Ashram Verne, avoua ses sentiments à Arielle. Rival politique de Tydual, il était également l’ancien fiancé de Pâquerette, et père adoptif de la jeune DarkLiloche Verne. Arielle étant baptisée depuis le dix-huit avril mil quatre cent cinquante quatre, cérémonie officiée en l’église de La Flèche par le père Bargin, ils se fiancèrent rapidement, mais sans pouvoir se marier, puisque le duc mourut peu après.
Elle parvint, durant quelques semaines, à remettre sur pieds le journal Flèche Dimanche, mais dû l’abandonner pour se consacrer à une tasche plus importante, car nommée au poste d’ambassadrice d’Anjou au Wiltshire le vingt-sept août mil quatre cent cinquante quatre, puis également au Somerset, deux comtés d’outre-Manche. Arielle rencontra un véritable succès en Angleterre, s’attachant la sympathie de ses collègues diplomates, mais aussi de petites gens tels que les habitants de la ville de Bath, qui remirent à la jeune femme les clefs de leur ville et le titre de première citoyenne d’honneur.
Troubles en Anjou
Le vingt-trois septembre mil quatre cent cinquante quatre, Pâquerette de Dénéré, cousine d’Arielle, alors duchesse d’Anjou, décréta l’indépendance de l’Anjou, suivant ainsi le récent exemple breton. La réponse du Roy, représenté à l’époque par feu le prince Héraklius de Montmorency, fut sans appel : tout accès aux caisses ducales fut retiré à l’Anjou, empêchant de fait le paiement des soldats et des mineurs. Le duché ayant une importante dette financière, la royauté argua que l’Anjou ne pourrait se séparer de son débiteur sans en souffrir grandement.
Arielle, en tant qu’ambassadrice d’Anjou, se démena auprès de ses contacts anglois pour trouver de l’aide monétaire. Elle en trouva, mais tard, et pas assez, l’Anjou ayant du revenir sur ses déclarations après avoir passé une semaine sans monnaie pour assurer les dépenses courantes. Un vice de procédure fut invoqué, et le duché pu retrouver l’accès à ses coffres ainsi que la clémence royale sans trop perdre la face.
Premier deuil et premier mariage
Malade, elle se retire en sa demeure fléchoise. Elle en sort cependant lorsqu’elle apprend que son fiancé, le duc Ashram Verne, est parti se battre en duel contre un poitevin ayant insulté l’Anjou publiquement : Faoeit de Surgères, comte du Poitou durant trois mandats consécutifs. Ashram fut vainqueur, mais mis en accusation dès son retour en Anjou pour Haute Trahison, sous des accusations non fondées, d‘après les dires de la comtesse. Sans soins, il fut emprisonné, et la blessure reçue lors du duel s’infecta, provoquant le décès du duc quelques jours plus tard.
Dans cette épreuve, Arielle put compter sur le soutien de son parrain, Lamfhad d’Ys, mais également sur l’amitié de Sébastien Deldor de Plantagenest. Bientôt ils se fiancent, et s’épousent le quatre janvier mil quatre cent cinquante cinq en la chapelle Sainct Saturnin d'Azé. En présent d’épousailles, la duchesse Pâquerette, devenu duchesse du Lude suite à la réception de son fief de retraite, accorda le fief de Dissé-sous-le-Lude à Arielle. L’époux reçu pour sa part le fief d’Azé des mains de sa cousine Ksandra de Plantagenest.
Ce même mois la vit nommée Ambassadrice Royale en Angleterre par Nakuneuil d’Azayes, poste qu’elle quitta le jour de sa démission de la charge de Grand Ambassadeur Royal.
Mais l’Anjou, toujours désireux de s’affranchir de la tutelle Royale, déclara à nouveau son indépendance au cours de l’hiver mil quatre cent cinquante cinq, mettant Arielle dans une situation délicate durant plusieurs semaines. Vue comme une possible traître tant du côté parisien qu’angevin, elle tint à garder toute transparence sur ses activités , refusant tout secret dont certains auraient pu se servir contre elle.
Le Roy et la Curia Regis répondirent à cette déclaration par une levée de ban générale, et, de par tous les comtés et duchés du Royaume, les soldats affluèrent, regoupés en un gigantesque Ost qui marcha sur l’Anjou et se posta devant Angers pour l’assiéger. Nommée chef maréchale, bien qu’enceinte jusqu’aux yeux et prête d’accoucher, Arielle se jeta dans la bataille à corps perdu, certaine de mourir, tuant au passage quelques hommes, dont un certain Will Blackney.
Ce dix mars mil quatre cent cinquante cinq, ayant perdu les eaux au beau milieu du champ de bataille, elle mit au monde, difficilement, un fils, prénommé Mathieu. Assistée par sa cousine Oya d’Azayes, ses blessures s’infectèrent, et elle ne dut la vie sauve qu’à l’intervention d’un médicastre envoyé par Juliano di Juliani, alors responsable des finances de la couronne de France, suite à un appel passé par son mari, lequel ne reçu dans un premier que peu de réponses Le prince de Fontainebleau fut le parrain du nouveau-né, lors du baptême célébré en la chapelle d’Azé. La marraine fut Ayla d’Appérault, mère de la défunte Reine de France. A ce baptême, Arielle réussit à réunir la Reine et sa mère, le duc Juliano di Juliani, ainsi que sa famille Dénéré, ayant ses racines en Bretagne, alors que ce duché était en pleine guerre avec la France. D'autres personnes furent présentes, tels que Nicolas de Brassac, Vinkolat de Gisors, Kirah du Breuil, Nakuneuil d'Azayes, Oya d'Azayes et son époux Barbu, pour le camp francois ; la duchesse bretonne de l'époque Juallia de Dénéré, Paquerette de Dénéré, pour le camp breton ; en sus de représentants étrangers comme : Phoenix d'Aragón, le duc du Sussex Zero Star Lancaster et la Princesse Régente d'Angleterre Brianna Tudor.
En avril mil quatre cent cinquante cinq, Arielle entra au conseil ducal d’Anjou, demeurant tout d’abord simple conseillère, puis en tant que bailli. L’Anjou, ruiné par la guerre, était à reconstruire, et, malgré les bonnes volontés, il fallut du temps pour résorber la dette et soigner l’orgueil bafoué du duché. Malgré un traité de paix signé entre le duché et le Royaume, les relations restèrent tendues et fragiles.
En mai, elle met au monde son unique fille, qui sera prénommée Rose.
Les Ambassades Royales, un poste difficile
Ambassadrice royale pour l’Angleterre depuis janvier mil quatre cent cinquante cinq, en remplacement de Jean-Jacob de Gilraen qui avait donné sa démission, elle est nommée, le vingt-trois mai de la même année, au poste de Grande Ambassadrice Royale, par Catherine Victoire d'Appérault, Reine de France. Arielle prit très au sérieux la mission d’un poste créé pour combler le départ du pair Nakuneuil d’Azayes, lequel manquait de temps pour pouvoir s’y consacrer pleinement.
A l’époque, les Ambassades Royales ne comptaient que quatre membres, Arielle étant la plus active et non moins motivée. Elle suivit donc à la lettre les directives de la Reine, pour qui le Grand Ambassadeur se devait d’être l’image et la présence de la France à l’étranger. Elle commença par réorganiser les Ambassades Royales, en dotant l’Institution d’une Charte des Statuts et Responsabilités devant être signé par tous ceux qui travaillaient aux Ambassades, et même par la Grande Ambassadrice ! De grandes campagnes de recrutement furent menées, afin de doter chaque Pays Etranger d’un ambassadeur. Chaque diplomate royal devait avoir ces qualités : un professionnalisme impeccable, la courtoisie, la discrétion, une présence régulière, et la connaissances des langues.
Mais son plus grand blocage vint de l’Administration Royale, malgré toutes les tentatives de discussion et de négociations de la comtesse. Le Grand Ambassadeur, en échange de la lourde charge de gérer les Ambassades Royales, ne bénéficiait -et c’est toujours le cas à ce jour- d’aucun pouvoir de décision autre que la banale gestion des ambassadeurs, et le statut de cette fonction nullement défini par rapport au pouvoir royal.
Elle acquis la certitude que jamais ce poste, pourtant si important, ne serait considéré comme un Grand Office, à l'image des Archives du Royaume de France, instaurées par feu l'anachorète Rekkared de Sìarr. Pressée par des dossiers urgents, elle lance un appel à la Curia Regis durant l’hiver mil quatre cent cinquante six. En mars, elle leur posa même un ultimatum, menaçant de poser sa démission si elle n’était pas intégrée à la prise de décisions. Outragée, la Pairie répliqua par de minces et fausses promesses, plaçant les Ambassades Royales sous la tutelle du pair Cronos d’Yvetot. En récompense de son travail pour la couronne de France, elle fut nommée écuyère de l’ordre de Saint Ouen.
Désabusée par cet évènement, Arielle démissionnera le vingt-trois juin mil quatre cent cinquante six de sa fonction de Grande Ambassadrice, poste toujours vacant à ce jour.
La déchéance d’un mariage d’amour
Après la naissance de Rose, les relations entre Arielle et son mari se dégradèrent, l’époux changeant de tempérament, devenant un homme ambitieux et attiré par le pouvoir, délaissant de fait femme et enfants. En août mil quatre cent cinquante cinq, Sébastien Deldor s’engagea sur la liste électorale de dame Smartfluid de Jurefacto, en tant que second membre. Cette campagne se déroula dans un fort mauvais climat, la tête de liste recueillant les injures et la haine de nombreux angevins, portant la malchance au reste des membres de la liste. Cependant élus avec la liste de Smartfluid, Arielle tenta de se rapprocher de son époux, mais sans succès, et, en moins de quinze jours, un silence total et douloureux s’installa dans le couple.
La dame de Dissé-sous-le-Lude se retira en le petit castel de sa seigneurie pour réfléchir à tout cela à tête reposée, et échappa de peu à la mort. Un inconnu mit en effet le feu à son castel, faisant s’écrouler le batiment sur lui-même après avoir longuement flambé. Se trouvant dans le cellier, donc au sous-sol, quand survint le drame, Arielle survécut, passant néanmoins plusieurs jours coincée dans les décombres, avant que des proches venus fouillés le château à sa recherche ne la retrouvent.
Cet évènement ne ramena pas Sébastien Deldor près de son épouse, étant occupé à reprendre le château du duché d’Anjou par la force, une révolte ayant poussé hors de son trône la duchesse Smartfluid. Il sembla peu se réjouir de retrouver son épouse vivante, et Arielle, désespérée par le constat du désastre de son mariage, quitta l’Anjou et son mari, emportant avec elle ses enfants.
Elle se réfugia tout d’abord en Maine, chez sa cousine Fifounijoli de Penthièvre, puis en Alençon, chez feue dame Estelle de Varenne, surnommée Blondeur. Ayant continué sa route vers Paris, elle trouva en la capitale un accueil amical chez feue la princesse Ann de Montmorency, parente de Sébastien Deldor. Elle y reçoit alors une lettre de Dame Blondeur, l’informant que son mari se trouvait chez elle, blessé.
Ayant repris quelque espoir de pouvoir sauver son mariage, Arielle déchanta en le voyant apparaître, lors du mariage de Son Altesse le prince Morgennes de Mortain et de dame Armoria d’Yflan, au bras de dame Smartfluid.
Désespérée, et désormais certaine que son mariage n’aurait plus d’avenir, elle partit pour Bruges, passant quelques temps chez Louis-Hubert d’Harlegnan, dit le Cerf. C’est là qu’elle apprendra le décès de Sébastien Deldor, parti à sa recherche et tombé dans une embuscade tendue par des brigands sur les routes de Flandres.
Folle de douleur, elle se réfugie dans le travail et est alors approchée par messire François Noel de Voltaire, qui lui présente son projet : créer une Académie Royale. Nommée Académicien Royal le vingt-sept novembre mil quatre cent cinquante sept, Arielle fonda l’Institut de Linguistique en décembre de la même année.
Une nouvelle famille
Plongée dans le travail et dans l’éducation de ses enfants pour s’éviter de trop songer au trépas de son premier mari, Arielle voit petit à petit s’immiscer dans son existence, le comte de Nijmegen, Jean-Jacob de Gilraen, revenant en Flandres après avoir passé une longue période en Hollande, ayant aidé à la création de cette province.
Une amitié certaine unit le comte et la veuve, qui se mua bientôt en d’autres sentiments plus charnels, poussant l'homme à se déclarer auprès d’elle et à lui faire une cour assidue. Ils se fiancèrent peu après et entamèrent la construction d’un hostel particulier en Paris, dans le quartier du Marais, afin d’avoir un pied à terre en la capitale. Cette demeure, équipée de tout le confort qui se peut espérer d’une maison noble, permit à la Grande Ambassadrice qu’elle était alors, de quitter le logement froid et petit dont elle disposait dans les locaux des Ambassades Royales.
Ils s’épousèrent le six avril mil quatre cent cinquante six, en la cathédrale de Bruges, cérémonie dirigée par monseigneur Bigornéa.
Le Béarn, de nouveaux horizons
Sur la proposition du duc Juliano di Juliani, rencontré lors du bal de la Saint Nicolas (donné à Paris en décembre mil quatre cent cinquante quatre), Arielle quitte les Flandres le dix-huit avril mil quatre cent cinquante six, avec son époux et ses enfants, ainsi que plusieurs membres de sa belle-famille : Mormynette de Gilraen et son époux Charlesdelatour de Saint Ange, Telya de Saint Ange et son époux l’Unconnu d’Harlegnan, ainsi qu’Aéliana, dame de parage de Mormynette.
Ils se rendent en Béarn, en vue de s’y installer et d’aider le prince de Fontainebleau à construire ce comté récemment arraché aux mains des barbares par le Roy. Arielle s’investit donc en politique, devenant la porte-parole du tout premier conseil comtal de Béarn. Assez vite, des tensions apparaissent entre Arielle, Telya d’Harlegnan et son époux l’Unconnu. S’éloignant d’eux pour ne pas envenimer leurs relations plus avant, elle se consacra à sa famille, et accueillit auprès d’elle la jeune Sybille Von Frayner, qui devint pour un temps sa damoiselle de parage, et vécu une brève idylle avec Mathieu Deldor, avant de s’en retourner en Lorraine où elle devint duchesse.
Nommée chancellière du comté de Béarn au cours du mois de may mil quatre cent cinquante six, Arielle entreprit de mettre en place des ambassades fonctionnelles et dynamiques. Elle signe, avec le comte Fauville de Cheroy, letout premier traité du comté de Béarn : un Traité de Coopération Judiciaire entre le Béarn et l'Armagnac-Comminges, en date du quatorze juillet mil quatre cent cinquante six.
Enceinte de son époux, elle accouche difficilement, en juin mil quatre cent cinquante six, d’un fils qui sera nommé Laurens. Alors qu’elle reprend des forces, elle est contrainte de retrouver d’urgence les couloirs de l’ambassade, le Régent de Béarn ayant déclaré la guerre à la Gascogne toute proche. Ce comté, rattaché au royaume de France en même temps que le Béarn et que l’Armagnac Comminges, ne s’était pas aussi bien construit que le Béarn, se trouvant souvent en butte à des luttes internes. Le prince di Juliani envoya donc une armée assiéger la ville gasconne de Dax, mais la fatigue du vieil homme l’obligea à se retirer quelques temps plus tard, laissant la direction du comté à la chancellière. Arielle fit tout son possible pour sortir le comté de cette crise grave, tandis que son fils aîné, Mathieu, devenait maire d’Orthez à tout juste treize ans.
Arielle se découvrit alors un demi-frère, en la personne d’Erel de Dénéré, fils naturel que Clovis de Dénéré eut avec une villageoise d’une petite bourgade béarnaise, alors qu’il parcourait la campagne de ce comté, y cherchant sa femme et l’héritier qu’il pensait lui avoir donné.
La situation béarnaise redressée après les évènements de Dax, Arielle se porta candidate aux élections comtales.
Elle fut élue comtesse de Béarn le seize septembre mil quatre cent cinquante six, héritant d’une couronne comtale difficile à porter en ces temps de troubles, d’autant plus qu’elle se découvrit enceinte une nouvelle fois, mettant au monde quelques mois plus tard le jeune Persevael de Gilraen.
Tentative d‘assassinat
Le nouveau conseil tenta de s’unir pour mener à bien le retour dans le droit chemin du comté de Béarn en proie à de dangereux groupes de brigands, attirés par d’éventuelles richesses à saisir, mais des tensions apparurent rapidement, et la comtesse se rendit compte que l’on complotait contre elle au sein même du conseil. Une ville du comté menaça de faire sécession, et le propre fils d’Arielle, Mathieu, avait trahi sa mère pour mieux se faire une place dans la sphère politique béarnaise. La comtesse en vint à renier son fils, au cours d’une violente dispute ayant eu lieu à l’Oustau de Gilraen, une demeure typique du Béarn acheté par Arielle et son mari à leur arrivée en ce comté. Cependant, suite à son agression, elle n'a point souvenir de cette dispute, ce sont ses proches qui lui contèrent cet épisode.
Sous son mandat de comtesse, un comité de la culture et du patrimoine voit le jour en Béarn le trente septembre mil quatre cent cinquante six. Ce comité, divisé en trois départements (le bureau des animations, le bureau de la culture et le bureau du patrimoine) est une institution reliée au conseil comtal qui œuvre pour sauvegarder et promouvoir la culture au sein du comté de Béarn. La Charte des Réservistes vit également le jour sous son mandat, signée le vingt-cinq septembre de la même année.
Mais, fortement agacée par le climat de trahison et par les diverses vilenies commises de part le comté, Arielle se rendit en place publique pour faire une déclaration à tous les béarnais, espérant ainsi leur faire prendre conscience de leur attitude néfaste, au début du mois d'octobre mil quatre cent cinquante six.
La comtesse se fit alors agresser par un homme masqué, qui tenta de lui trancher la gorge, et ainsi l’assassiner. Elle survécu cependant, ne sachant guère comment elle-même, pris en charge presque aussitost par dame Melian de Ventoux, la médicastre qui s’occupa d’elle durant de longues semaines.
Sur les lieux mesme de l'incident, dame Melian décida de procéder aux premiers soins, et, avec l'aide d'une dame nommée Diane, elle s'attela à recoudre les chairs déchirées, otant un à un les doigts posés par la vicomtesse pour faciliter l'ouvrage de la médicastre. La blessure fut ensuite pansée et le corps de la comtesse déposé sur un brancard (fabriqué par Yann, un soldat de l'ost béarnais), puis dame Melian ordonna le transport vers l'Hospital de Pau.
C'est dans ce lieu qu'elle fut soignée avec attention par la dame de Beost, veillée par sa fille et plusieurs membres de sa famille. Suite à son agression, une annonce faite par la porte-parole Leslou_1 en date du six octobre mil quatre cent cinquante six, informe les béarnais de la nomination de dame Chloé de Chesnais en tant que régente du Béarn.
L'agresseur fut poursuivi et retrouvé quelque temps après, tué sans avoir donné ni son nom, ni ses motivations. Il semble cependant qu'il ait accompli son geste sans complices ni commanditaire.
A son réveil, la comtesse apprit que son fils Mathieu avait quitté le Béarn, et que nul n’eut de nouvelles de lui. Il fut porté disparu, mais Arielle reste persuadée que son fils est mort et qu’elle ne le reverra plus. Ayant besoin de prendre du recul, elle se retire chez une amie champenoise, dame Beeky, vicomtesse d'Atigny et veuve de Ricoh d'Appérault, qui l’accueillit à Reims.
Peu après, la comtesse entra en retraite dans un couvent près de Sainte-Ménehould, pour prier et réfléchir sur sa vie et son avenir.
Retour à la vie publique
Mais, assez rapidement, elle ressentit le besoin de revoir ses enfants, et la mère supérieure attacha donc à son service le père Grégoire, un clerc devenu son confesseur, l’accompagnant dans tous ses voyages lorsque ses propres occupations religieuses ne requièrent pas sa présence.
Aujourd’hui, la comtesse est remise de cette attaque et a retrouvé une vie normale, mais sa blessure laisse une cicatrice disgracieuse sur son cou qu’elle dissimule par un foulard. Elle ne peux plus marcher sans canne, sa voix n’est plus qu’un murmure parfois difficile à discerner, et certains souvenirs se sont échappés de sa mémoire sans qu'elle ne les ait retrouvés depuis. Malgré cela, elle est heureuse de toujours être en vie, et de pouvoir continuer à veiller sur les siens.
Elle a été nommée Grand Académicien Royal par les collège des académiciens royaux dans le courant du mois d’octobre, pour remplacer messire De Voltaire disparu sans laisser de traces, et a reçu la validation de cette élection par le Grand Chambellan de France, Sa Grandeur Nebisa de Malemort, en ce seize novembre mil quatre cent cinquante sept. Son mandat s'est achevé le dix-huit février mil quatre cent cinquante huit, date à laquelle fut reconnue par le Grand Chambellan de France le nouveau Grand Académicien Royal, dame Sindanarie Carsenac.
Ennuis héraldiques en Hollande
Le comte Jean-Jacob de Gilraen, à l'issue de son tout premier mandat de comte de Hollande, se choisit en tant que fief de retraite la terre de Nijmegen, réputée comme étant la plus riche et la plus fertile.
Mais, suite à des recherches effectuées par les instances héraldiques du Saint Empire, il s'est avéré que le fief de Nijmegen ne fait point partie des terres de Hollande. Il fut donc mandé au comte de bien vouloir se séparer de la dite terre au profit d'une autre, ce que l'époux d'Arielle refusa, sachant fort bien qu'il ne récolterait qu'une terre bien moins rentable. Des négociations suivirent, mais le comte fut finalement obligé d'échanger le comté de Nijmegen contre celui de Hoorn, à sa grande déception. Les deux époux entretiennent désormais une certaine rancoeur envers l'Hérauderie de Hollande.
Une comtesse à Belrupt
Le quatre janvier mil quatre cent cinquante huit, la comtesse entre à l'Université de Belrupt en tant qu'enseignante, elle y dispense des cours de diplomatie. Elle est depuis devenue doyenne du département idoine, et membre du Conseil d'Administration de l'Établissement. |
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| | | Perceval21 Copiste de Lexicographie
Nombre de messages: 70 Age: 22 Duché/Comté: Bourbon, Bourbonnais-Auvergne Date d'inscription: 12/04/2008
| Sujet: Re: [A valider] Arielle de Gilraen de Dénéré, par Dame Eloin Donatello-Bellecour Ven 16 Juil - 3:49 | |
| Rien à redire très complet
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| | | Sindanarie Grand Académicien Royal de France
Nombre de messages: 772 Age: 24 Duché/Comté: Limousin et Marche Date d'inscription: 22/07/2008
| Sujet: Re: [A valider] Arielle de Gilraen de Dénéré, par Dame Eloin Donatello-Bellecour Dim 18 Juil - 22:50 | |
| Rien à redire non plus pour ma part.
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| | | Perceval21 Copiste de Lexicographie
Nombre de messages: 70 Age: 22 Duché/Comté: Bourbon, Bourbonnais-Auvergne Date d'inscription: 12/04/2008
| Sujet: Re: [A valider] Arielle de Gilraen de Dénéré, par Dame Eloin Donatello-Bellecour Mar 20 Juil - 4:25 | |
| Je dirais même que ce doit être un des livres les plus complet à ce jour, j'aimerais pouvoir accumulé autant d'infos alors que de mon côté mes sources me lâchent
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| | | | [A valider] Arielle de Gilraen de Dénéré, par Dame Eloin Donatello-Bellecour
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